15 april - 30 september
ma 9.00 - 18.30
di 9.00 - 18.30
woe 9.00 - 18.30
do 9.00 - 18.30
vr 9.00 - 18.30
za 9.00 - 18.30
zo 9.00 - 18.30
01 oktober - 14 april
ma 9.00 - 16.00
di 9.00 - 16.00
woe 9.00 - 16.00
do 9.00 - 16.00
vr 9.00 - 16.00
za 9.00 - 16.00
zo 9.00 - 16.00
De style gothique débutant, l’abside offre un spectacle de découpe et d’aération des murs, contreforts et arceaux. C’est l’enveloppe du chœur et des chapelles du déambulatoire.
Cet ensemble, à trois niveaux, s’élève vers le ciel et la lumière et, malgré le volume de l’édifice, donne une impression de finesse et de légèreté correspondant à l’époque de sa construction.
Le gothique plus tardif augmentera cet effet aérien par des ciselures et des ouvertures encore plus élaborées.
Cette partie de l’abbatiale n’a pas été ou peu détruite par le bombardement de 1940 et est donc le témoin de la construction gothique des XIIème et XIIIème siècles, époque de la construction plus généralisée des cathédrales dans les grandes villes.
Reconstruite à l’identique après 1940, elle donne à l’édifice son impressionnante solennité par ses dimensions et son dépouillement. L’épaisseur des murs et piliers renforce cette idée de puissance.
L’édifice, dans sa totalité, mesure 70 mètres de longueur, 20 mètres de largeur et 25 mètres de hauteur. La tour et la flèche du clocher sont indépendantes.
Le vaisseau qui mène de la grande porte au chœur se divise en une nef centrale et deux bas-côtés. Ces trois espaces sont séparés par des piliers massifs et carrés laissant des ouvertures en arcs de plein cintre. Cette architecture est déclinée sur trois niveaux avec au premier de ces niveaux un triforium aux arcs parfaits sur des piliers carrés et, au deuxième, des fenêtres éclairant les murs.
Le bas-côté droit (Ouest) présente des voûtes à plein cintre et un plafond en plancher.
Le mur extérieur est éclairé par des fenêtres avec des vitraux contemporains sur le thème de l’arbre.
Le bas-côté gauche (Est) n’a pas d’ouverture. Il présente des décorations gothiques et des arcs brisés. Il communiquait avec l’abbaye. On y voit les localisations des anciennes portes de communication.
C’est la chapelle médiane des cinq chapelles absidales radiaires du déambulatoire. Elle se trouve dans l’alignement du chœur, à l’arrière de celui-ci. C’est également la plus importante des cinq chapelles par ses dimensions.
Très richement décorée et sculptée, on y découvre un style gothique très aéré avec des fenêtres au nombre de 14, séparées 2 par 2 par des colonnettes fines qui se rejoignent au centre de la voûte par une clef représentant un bouquet de feuillage.
Le bas du mur est décoré de colonnettes séparant de petites alcôves à chapiteaux séparés par des sculptures en trèfle donnant un effet dentelé à l’ensemble.
Cette partie de l’église n’a pas été détruite en 1940 et a permis, pendant toute la période de reconstruction, de célébrer les offices dans un espace séparé des travaux par une simple palissade de planches.
On y découvre une série de sculptures et de pierres sculptées provenant de l’abbaye.
Parmi celles-ci, une attire particulièrement l’attention. Il s’agit de l’Homme Chêne : des feuilles de chêne sont les prolongements des traits de ce visage humain. Or on connait l’importance de cet arbre dans cette région du Der (le mot Der signifiant chêne en celte) par la richesse qu’il a toujours représentée, et ceci encore à notre époque.
Ces chênes, indispensables à l’économie médiévale et ultérieure, ont été le centre de débats et procès entre laïcs (Maîtrise de Wassy, Gruerie de Montier-en-Der) et entre les laïcs et les moines de l’abbaye lors du procès qui opposa la commune de Montier-en-Der et l’abbaye, procès qui n’a trouvé sa « solution » qu’en 1789 !
Le chœur gothique, postérieur à la nef, est rattaché à celle-ci par une double colonne dont une partie rejoint les autres colonnes du chœur. Leur style gothique signe leur construction aux XIIème-XIIIème siècles. Il s’agit de piliers ronds, jumelés, réunis par des arcs brisés et supportant trois autres niveaux.
Au premier étage un triforium aéré avec un système de colonnettes et d’arcs reproduisent l’architecture du rez de chaussée mais en dimension moindre. Chaque ogive est séparée en deux pour donner un aspect encore plus ciselé.
Au-dessus du triforium existe une galerie de hauteur moindre dont les ouvertures sont divisées en trois par de fines colonnettes.
Aux derniers niveaux, séparées par les arcs de la voûte, une série de fenêtres aux 16 vitraux représentent des Saints.
Il règne dans ce chœur, du fait de cette perspective, une impression d’élan vers le ciel.
A noter que la liaison avec la nef se fait par un double pilier. La partie liée à la nef est de style gothique. On y voit nettement l’amorce d’une continuation de ce style dans la nef. Ce fut un projet qui n’a pas abouti, laissant à l’Abbatiale son caractère particulier par ses deux styles architecturaux.
Œuvre de l'artiste Claude Delmas, installée en janvier 2020.
La croix est ornée de 21 éléments de verre composés de 3 prismes enchassés dans une armature acier. Le chiffre 3 renvoie à la Trinité.
Description de l’artiste : « Au centre, le rouge du "cœur de la Passion", celui aussi de la lumière du Saint Sacrement, qui s'unit à ce bleu particulier qui ouvre les horizons du possible ceux de l'amour, de la paix et de la fraternité. Le mariage de l'acier et du verre, matériaux contemporains, pour signifier la permanence du Christ et sa présence parmi nous. »