01 april - 30 september
ma 10.00 - 19.00
di 10.00 - 19.00
woe 10.00 - 19.00
do 10.00 - 19.00
vr 10.00 - 19.00
za 10.00 - 19.00
zo 10.00 - 19.00
01 oktober - 31 maart
ma 10.00 - 16.00
di 10.00 - 16.00
woe 10.00 - 16.00
do 10.00 - 16.00
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za 10.00 - 16.00
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L’élément le plus remarquable de cet édifice religieux est sa fenêtre vitrée de panneaux du 3ᵉ tiers du XIIIᵉ siècle (baie 2, à droite du chœur). Ce sont les plus anciens vitraux du département de la Haute-Marne. On y distingue une Flagellation, un Portement de Croix, un Noli me Tangere, le Massacre des Innocents, la fuite en Egypte, l’annonce aux bergers, etc. La verrière centrale du chœur (baie 0), du second quart du XVIᵉ siècle, montre une Crucifixion et des donateurs présentés par leurs saints. À gauche (baie1) deux scènes de la Passion du Christ datent du troisième tiers du XIIIᵉ siècle. Le reste de la verrière est composite avec des panneaux du XVIᵉ siècle : une procession, un portement de croix, un saint Nicolas et Jésus devant Pilate. Les baies du transept sont du XIXᵉ siècle. A droite Saint Roch, Saint Nicolas et la charité de Saint Martin. À gauche Jeanne d’Arc, Sainte Cécile et Saint Dominique. (Voir aussi les vitraux du XVIᵉ siècle des églises de Droyes et de Puellemontier).
Deux pièces originales situées de part et d’autre de l’autel principal méritent une attention particulière. Il s’agit des tours eucharistiques en bois dont l’une conserve sa polychromie. Avant la généralisation des tabernacles, ses tours permettaient la conservation des hosties consacrées. Elles témoignent de la sculpture décorative sur bois de style gothique et datent du XVᵉ siècle. (À Puellemontier, des éléments de tour eucharistique ont été intégré dans un autel du XIXᵉ siècle)
L’église est aussi richement dotée en statues. On en dénombre plus d’une trentaine datant du XIXᵉ siècle. Elles proviennent des ateliers de la sainterie de Vendeuvre-sur-Barse (Aube) spécialisée dans la production de statues moulées en terre. Trois sont plus anciennes : un saint Martin dû aux ciseaux d’un sculpteur haut-marnais du XVIIᵉ siècle (Etienne Bancelin), et à l’extérieur, un saint Roch en bois et une sainte Barbe en pierre du XVIᵉ siècle situés sur les contreforts du bras nord du transept (côté route).
Il faut aussi prêter attention aux voûtes complexes du chœur et de la croisée du transept et aux rares dégagements en pans coupés qui ouvrent le transept sur le chœur. Dans cette partie du XVIᵉ siècle, l’église est décorée de chapiteaux sculptés présentant un riche bestiaire monstrueux, des putti et quelques représentations d’anges, de personnages et de motifs végétaux. Beaucoup ont hélas subi les outrages d’iconoclastes diversement motivés au fil des siècles. Près de chaque autel, les piscines liturgiques sont aussi à découvrir.
À voir dans le chœur l’impressionnant aigle lutrin du XVIIIᵉ siècle. À gauche de l’entrée, les fonts sont du XIXᵉ. Les élégants lustres à pampilles sont de style Napoléon III et Restauration.
À l’extérieur, cherchez et relevez sur les murs les différentes marques lapidaires laissées par les tailleurs de pierre. Cette pratique, courante pour le Moyen-Âge, permettait de rémunérer les tailleurs de pierre en fonction de leur production. De telles marques sont visibles dans plusieurs cathédrales. C’est très rare pour la période de reconstruction des parties de l’édifice où elles figurent à Louze, soit le XVIIIᵉ siècle.
Une marque est en relief. Que représente-t-elle ?