26 June - 30 November
Mon -
Tue 14.00 - 18.00
Wed 14.00 - 18.00
Thu 14.00 - 18.00
Fri 14.00 - 18.00
Sat 14.00 - 18.00
Sun 14.00 - 18.00
01 December - 09 January
Mon 14.30 - 18.00
Tue 14.30 - 18.00
Wed 14.30 - 18.00
Thu 14.30 - 18.00
Fri 14.30 - 18.00
Sat 14.30 - 18.00
Sun 14.30 - 18.00
one Saturday a month :
Summer 6 pm
Winter 5 pm
Built beside the road, the church of St.Martin, welcomes the visitor from the back of a large square which enables the whole of the building and the details of its brick masonry using the classical motives of Romanesque architecture to be seen.
Before entering the church, do not hesitate to make a detour through the village square beside the church and view the early 20th century dance pavilion, a rare, preserved popular inheritance.
Within the church, the visitor is surprised by the luminosity which valorises the magnificent columns of Soignies stone with their Toscan capitals.
In the sanctuary is a 16th century reredos dominated by the dove of the Holy Spirit in glory. In one of the side chapels there is a curious painting of St. Martin with two priests, one of whom is St. Fiacre recognisable with his spade and patron saint of gardeners. The fine realisation of the doors of the confessional can also be remarked.
A neo- Romanesque 19th century church can be discovered behind its red-brick walls, always animated and alive, thanks to the association of St. Martin of Beugnies, who regularly propose exhibitions and activities.
C’est la pièce la plus spectaculaire de l’église. Il est en bois et date du XVIIème siècle. Il provient, dit-on, de l’ancienne abbaye de Crespin, près de Valenciennes. On l’avait repeint en gris, ce qui lui enlevait tout caractère. En 2022 il a été restauré, on lui a rendu ses couleurs d’origine, en faux marbre et dorure.
Dans le fond, à droite et à gauche, il y a deux petits retables. Celui de gauche est orné d’un tableau du XIXème siècle représentant le baptème du Christ. Celui de droite montre un tableau du XVIIème siècle très intéressant : on y voit saint Martin, patron de l’église, accompagné, à sa gauche, de saint Benoit, fondateur de l’ordre des bénédictins, et à sa droite de saint Marcou, qu’on appelle aussi Marcouf ou Maclou. Marcou était originaire du Cotentin, où il fonda l’abbaye de Nanteuil. En 898, craignant l’invasion des Normands, les moines de Nanteuil mirent ses reliques à l’abri à Corbeny, près de Laon. Son culte s’est de là répandu dans le Hainaut et jusqu’en Allemagne. Saint Marcou avait la réputation de guérir les écrouelles.
Comme dans toutes les églises il y a à Beugnies un chemin de croix qui retrace, en quatorze stations, la passion du Christ. Le plus souvent les chemins de croix sont composés de tableaux, ou de sculptures en bas relief, c’est le cas ici. Il a été réalisé par Georges Serraz (1883-1964). Cet artiste était spécialisé dans la statuaire religieuse. Il a sculpté de nombreuses statues partout en France, souvent de grandes dimensions. On conserve dans le Nord le Christ monumental qui orne la façade de l’église du Christ-Roi à Wattrelos, près de Roubaix. Serraz est aussi l’auteur du chemin de croix de Chatillonnais, en Côte d’Or, qui ressemble à celui de Beugnies mais qui est en couleurs.
C’est le tableau qui orne la partie centrale du retable du choeur, il a été peint en 2020, par Hugo Laruelle.
Il faut lever la tête pour l’apercevoir, au sommet de l’arc à l’entrée du choeur. Il ne paye pas de mine à première vue, d’autant plus qu’on l’a repeint par dessus sa couleur d’origine, et pourtant c’est le plus ancien de l’église. Il est typique de la statuaire de la région au XVIème siècle, avec son épaisse couronne d’épines.