01 juillet - 31 août
lun 10.00 - 18.00
mar 10.00 - 18.00
mer 10.00 - 18.00
jeu 10.00 - 18.00
ven 10.00 - 18.00
sam 10.00 - 18.00
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15 décembre - 06 janvier
lun 10.00 - 17.00
mar 10.00 - 17.00
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jeu 10.00 - 17.00
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Donnée en 1060 par Roger II de Montgomery et Mabile de Bellême à l’abbaye de Saint-Martin de Sées toute proche, elle présente une nef unique terminée par un chevet plat éclairé d’un triplet venu remplacer au XIIIe siècle une abside en cul de four. De l’époque romane, elle a conservé des baies murées en façade nord et un porte au sud. Ses ouvertures dont le grand portail et ses fenêtres gothiques géminées témoignent de modifications importantes au XIIIe siècle. Le clocher a été refait vers 1830.
Trois scènes du cycle de la Nativité - l’Annonciation, l’Adoration des bergers et l’Adoration des mages – se succèdent dans ce « retable » composé en 1862 lors du transfert de ces éléments provenant de la chapelle du manoir de Médavi, à la limite sud de la paroisse. Proches des productions des ateliers de la Loire au XVIe siècle, ces bas-reliefs en calcaire sont insérés dans un cadre richement sculpté utilisant le vocabulaire ornemental de la Renaissance.
Classés au titre des monuments historiques en 1996, ils ont été restaurés en 2023.
Seul subsistant de la vitrerie ancienne détruite par la grêle en 1846 et classé au titre des monuments historiques dès 1905, ce vitrail serait l’œuvre du même atelier que certaines verrières de la cathédrale de Sées posées à la fin du XIIIe siècle. Composé selon un parti économique de figures insérées dans une grisaille et d’une bordure à fleurs de lys et châteaux de Castille, il donne à voir la décapitation d’Eulalie, martyre espagnole dont le culte était bien établi en France au début du Moyen Âge.
En bois peint et doré, il se compose d’un retable de la seconde moitié du XVIIIe siècle, d’un tabernacle à ailes du XVIIe siècle et d’un autel en tombeau orné d’un médaillon à l’agneau mystique. Deux colonnes corinthiennes flanquent le panneau central du retable au décor limité : guirlandes entourant le tableau d’autel, acanthes sur les volutes latérales, rinceaux courant le long de l’entablement droit. Une niche à fronton rompu accostée d’ailerons abrite au couronnement une statue en pierre de sainte Eulalie. Le tableau d’autel, signé de Charles Louis Dufresne et daté de 1699, illustre le dogme de la Trinité, ancienne dédicace de l’église.
Inscrit au titre des monuments historiques.
En chêne sculpté, cette statue du saint revêtu d’une grande tunique de poil de chameau relève de l’art populaire local.
Découverte en 1804 dans un terrain de labours, elle a beaucoup souffert de ce séjour en pleine terre et ses vêtements camouflent son état de dégradation. Elle est invoquée contre les maladies infantiles, Eulalie ayant été martyrisée en Espagne à l’âge de 12 ans selon sa légende datant du VIIIe siècle.
inscrite au titre des monuments historiques.
Ce groupe sculpté en pierre blanche du XVIe siècle, classé au titre des monuments historiques, est la pièce maîtresse de la statuaire. L’expression douloureuse de la Vierge aux mains jointes et l’attitude abandonnée du Christ, visage apaisé et corps affaissé, sont l’œuvre d’un artiste dominant son moyen d’expression. Le groupe aurait été commandé en souvenir de son mari pour la veuve de Raoul de Mallard tué au combat à Marignan et provient de la chapelle du manoir de Médavi, bénite en 1531. A l’origine, elle aurait été peinte, adossée à une croix et cantonnée de deux bas-reliefs aux instruments de la Passion. Elle vient d’être restaurée en juillet 2024.