02 janvier - 30 juin
lun
mar 14.00 - 17.00
mer 14.00 - 17.00
jeu 14.00 - 17.00
ven 14.00 - 17.00
sam 14.00 - 17.00
dim
01 septembre - 30 décembre
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jeu 14.00 - 17.00
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L’entrée vers l’édifice est discrète, il faut franchir le portail indiquant « Cité de l’Évangile » pour découvrir l’édifice classique, au fronton triangulaire. La chapelle de l’ancien couvent des carmes est élevée entre 1646 et 1669. Son style s’inscrit pleinement dans le mouvement de la Contre-Réforme et le choix d’un plan basilical est typique des églises jésuites, inspiré du baroque. Si l’extérieur est sobre, l’intérieur est une merveille d’architecture où l’art est au service de la foi.
Après la confiscation des biens religieux et l’expulsion des Carmes Déchaussés, installées rue de Gand depuis 1620, lors de la Révolution française la chapelle devient une écurie. Il faut attendre 1856 et les sœurs de la congrégation des Filles de l’Enfant-Jésus pour que l’édifice retrouve un usage cultuel.
La chapelle, inscrite Monument Historique en 1934, devient une église paroissiale, sous le vocable Sainte-Marie-Madeleine, en 1991 après que l’église Sainte-Marie-Madeleine, dite la « Grosse Madeleine » toute proche ai été désaffectée.
Devant la baisse de fréquentation des lieux de cultes lillois au début des années 2000, la nef de l’église est réaménagée pour accueillir une exposition permanente retraçant, en onze étapes, l’histoire de la foi catholique d’Abraham à Martin Luther King.
Ce retable monumental est une représentation de L’Enfant Jésus tendant les bras à la croix offerte par le Père, d’après le tableau présent dans l’église Saint-André (Vieux-Lille) de Jacques Van Oost, le jeune.
Situées au-dessus des portes de sacristies, elles donnent sur de petites pièces qui pouvaient servir de chapelles aux religieuses qui pouvaient voir le chœur.
Cette figure lilloise est une servante lilloise. Elle fonde la congrégation des Filles de l’Enfant-Jésus pour sortir les pauvres de la misère et témoigner de la bonté du Christ. Elle persuade l’armée, jusqu’à lors occupant de l’édifice, de donner l’ancienne chapelle des carmes déchaussés à sa congrégation.
L’exposition propose une découverte de la culture chrétienne et des racines religieuses de notre société ; avec un souci d'ouverture au Judaïsme et à l'islam.
Fondatrice d'une congrégation religieuse pour sortir les pauvres de la misère, elle a marqué les édifices religieux de Lille de son passage...