01 janvier - 31 décembre
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Vacances scolaires
mercredi au samedi : 13.30 - 17.30 (sauf 25/12 et 01/01)
Sa tour-clocher abrite la plus vieille cloche de la ville, datant de 1403 et nommée Marie.
Le clocher, devenu tour de guet à la Révolution Française, accueillera de 1795 à 1846 le premier télégraphe optique de Claude Chappe.
Fermée au XXe siècle car elle menace de s’écrouler, elle est finalement sauvée et restaurée dans les années 1960, et classée Monuments Historiques en 1991.
L’extérieur très sobre, seulement décoré d’une frise sculptée sous la corniche, garde son style gothique flamboyant d’origine malgré les agrandissements successifs au XVe, XVIe et XVIIIe siècle.
L’architecture de l’église, sans transept, donne toute sa mesure à l’intérieur : Sainte-Catherine est une « hallekerke », à trois nefs lumineuses, de hauteur et de largeur semblables.
Son architecture gothique flamande met particulièrement en valeur son mobilier, comme l’ensemble de quatre peintures attribuées au peintre flamand du début du XVIIe siècle, Gérard Seghers, ou le mobilier classique datant des XVIIIe et XIXe siècle.
Une des grandes œuvres de Pierre Paul Rubens, Le martyre de sainte Catherine, ornait anciennement le maître-autel. On peut le voir aujourd’hui au musée des Beaux-Arts de Lille.
C’est aussi dans cette église qu’entre la Révolution Française et la construction de la cathédrale a été conservée la statue de Notre-Dame de la Treille.
Cette église mérite la visite et ne manque pas de surprises : comme le sarcophage dissimulé sous la chapelle Saint-Joseph ou le reclusoir servant à 6 jeunes femmes recluses, vivant volontairement coupées du monde.
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Les bannières de processions des églises Sainte-Catherine et Saint-André de Lille, redécouvertes récemment, ont besoin d'être restaurées avant d'être exposées aux yeux de tous, aidez l'association à les restaurer comme il se doit grâce à la Fondation du Patrimoine !
Ces stalles néogothiques en chêne ont été sculptées dans la seconde moitié du XIXe siècle dans les ateliers lillois Buisine-Rigot. Elles étaient destinées à accueillir le clergé, les enfants de chœur ainsi que les membres de la fabrique de l’église. Leur particularité réside dans la représentation de 72 saints et saintes, soigneusement sculptés.
Ces figures relèvent de différentes catégories :
• Des saints vénérés localement, tels que sainte Waudru, fondatrice de l’abbaye de Mons, ou saint Humbert, moine et premier abbé de Maroilles ;
• Des figures emblématiques de l’hagiographie nationale, comme sainte Geneviève, protectrice de Paris, ou saint Rémi, célèbre pour avoir baptisé Clovis ;
• Des saints fondateurs d’ordres religieux, comme saint Benoît ou saint Vincent de Paul ;
• De grands docteurs de la foi, à l’image de saint Thomas d’Aquin.
Devant cette véritable galerie de figures saintes, prenez le temps d’en observer les détails et de tenter de tous les reconnaître.
Ce haut-relief en pierre calcaire polychromée date de 1479. À cette époque, les ateliers de Tournai produisent de nombreux petits monuments funéraires, très présents dans la région.
Celui-ci est dédié à Pierre le Machon, dit Le Sauch (ou "le Vieux"), à son épouse Jehanne de Courtray, ainsi qu’à leur fils, Pierre le Machon, dit "le Jeune". Les défunts sont représentés à genoux, accompagnés de leurs saints patrons : saint Jacques le Majeur, saint Pierre, saint Jean-Baptiste et sainte Catherine. Tous sont placés autour d’une Vierge à l’Enfant couronnée. L’ensemble, d’une grande finesse, se distingue par le réalisme des traits. Il a toutefois subi des dégradations lors de la Révolution française.
Il s’agit du plus ancien buffet d’orgue de Lille, datant de 1644. La partie instrumentale est complètement reprise et reconstruite en 1884, par Pierre Schyven de Bruxelles.
Ces quatre huiles sur toile datent de la première moitié du XVIIe siècle. Elles sont l’œuvre de Gérard Seghers, peintre anversois contemporain de Rubens.
• Saint Augustin, reconnaissable à sa mitre, sa crosse et sa chape, est représenté assis, écrivant sur une table ;
• Saint Grégoire le Grand, coiffé d’une calotte rouge, est en train d’écrire sur un parchemin ;
• Saint Jérôme, vêtu d’un manteau rouge, est représenté en train de lire ;
• Saint Ambroise, également assis, est revêtu d’une chape et plongé dans sa lecture.
Fondatrice d'une congrégation religieuse pour sortir les pauvres de la misère, elle a marqué les édifices religieux de Lille de son passage...