01 janvier - 31 décembre
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L’église Saint-Sébastien est le témoin de cette histoire depuis le XIIIe siècle, bien que des textes font mention de l’église d’Annappes dès le XIe siècle. Des étudiants de l’université de Besançon ont réalisé une analyse dendrochronologique de la charpente de l’église, la datant de 1291. Le plafond d’origine est aujourd’hui occulté par une voûte installée en 1929.
À l’origine, l’église est construite, sans clocher, en pierre calcaire blanche avec un soubassement en grès. L’église est agrandie au XVIIIe siècle pour prendre son aspect actuel en pierre de Lezennes reposant sur un plan d’église-halle, où les trois nefs sont de même dimension.
L’église est placée sous le vocable de saint Sébastien, martyr romain et patron des archers, en hommage à la relique de saint Sébastien confiée par la confrérie d’archers fondée en 1517.
En 1927, onze vitraux de style Art déco sont réalisés par l’atelier lillois David et Plateaux. Chaque vitrail est financé par une famille ou une association d’Annappes. Ils sont figuratifs et abordent différentes thématiques : la figure de saint Sébastien, celle de saint Christophe, une scène de la Sainte Famille dans l’atelier de charpentier de Joseph, une sainte Thérèse au chevet d’un soldat blessé, etc.
Les trois vitraux du chœur ont été remplacés en 2000 par des œuvres du maître-verrier Étienne Tribolet, offrant une explosion de couleurs.
Cette chapelle monumentale est en réalité un trompe-l’œil. Réalisée en 1816 en bois peint imitant le marbre, elle a été conçue pour une grande famille de propriétaires terriens. Ces deux familles issues de la noblesse française ont marqué la vie locale en devenant les premiers maires du bourg.
Les Brigode ont reçu sous l’Empire le titre de baron.
Cet orgue est l’œuvre du facteur d’orgue Victor Gonzalez qui le réalise en 1949 pour le salon de musique parisien du célèbre organiste Gaston Litaize (1909-1991). Aveugle de naissance, Litaize entre à l’Institution des Jeunes Aveugles de Nancy à 12 ans, où il prend des cours d’orgue avec Charles Mangin. Il perfectionne ensuite son art auprès de grands noms tels qu’Adolphe Marty et Marcel Dupré.
Il fut titulaire des grands orgues de l’église Notre-Dame de la Croix de Ménilmontant à Paris, puis de celles de Saint-Cloud, avant de terminer sa carrière à l’église Saint-François-Xavier de Paris. Il reste l’un des grands organistes et compositeurs de son temps.
En 1960, l’orgue est transféré dans la chapelle des Pères Lazaristes de Bondues, avant d’être installé dans cette église en 2007.
Deux retables du XVIIIe siècle, en bois peint imitant le marbre, sont visibles dans l’église.
• Le retable de saint Sébastien : peinture sur toile du XVIIIe siècle représentant la remise des clefs à saint Pierre.
• Le retable de la Vierge : peinture sur toile représentant la Sainte Famille : la Vierge et l’Enfant Jésus, accompagnés de son cousin saint Jean-Baptiste et de sa mère, sainte Élisabeth. Une jeune sainte figure également dans la scène. Cette peinture du XIXe siècle est une copie dite d’après Raphaël.
Représentation d’une Vierge à l’Enfant placée derrière un treillis. Tous deux sont couronnés : la Vierge tient un sceptre surmonté d’un lys, et l’Enfant Jésus porte l’orbe crucifère. Cette image évoque celle de Notre-Dame de la Treille de Lille.
Dès le XIe siècle, une Vierge à l’Enfant du XIIe siècle, sculptée en pierre, couronnée et assise sur un trône, était vénérée dans la collégiale Saint-Pierre de Lille. Elle tenait de sa main gauche l’Enfant sur son genou, et de sa main droite un sceptre. Cette représentation, appelée Notre-Dame de la Sagesse, est une Sedes Sapientiae mosane, typique des écoles artistiques romanes de la région de Liège.
L’une des hypothèses concernant le nom Treille fait remonter son origine au domaine carolingien d’Asnapio. Ce terrain, entouré d’un mur de pierre, comprenait une maison impériale, des vignes et un port d’embarquement. Il portait le nom de Treola, qui aurait été déformé en Treille.