01 avril - 30 septembre
lun 8.00 - 19.00
mar 8.00 - 19.00
mer 8.00 - 19.00
jeu 8.00 - 19.00
ven 8.00 - 19.00
sam 8.00 - 19.00
dim 8.00 - 19.00
01 octobre - 31 mars
lun 9.00 - 19.00
mar 9.00 - 19.00
mer 9.00 - 19.00
jeu 9.00 - 19.00
ven 9.00 - 19.00
sam 9.00 - 19.00
dim 9.00 - 19.00
+33 3 29 89 06 47
L’ancienne abbatiale a conservé sa tour porche romane haute de 38 m. Les 2 tours carrées flanquant le début du chevet donnent au bâtiment sa silhouette si caractéristique. La nef, dont la voûte à clefs pendantes est supportée par des colonnes composites, reçoit une abondante lumière.
L’édifice abrite un extraordinaire mobilier dont 80 stalles et boiseries de chœur de 1710, un chef-d'œuvre en bois de noyer de Ligier Richier, la Pâmoison de la Vierge, le monument funéraire de son petit-fils Jean daté de 1608 ainsi que deux orgues. Le grand orgue de la fin du XVIIe siècle est l’un des plus beaux d’Europe avec son buffet richement décoré et ses 2 tourelles de pédales indépendantes.
À la première église bâtie vers l’an 815 succède un nouvel édifice de style roman consacré en 1068. De cette période ne subsistent que les parties basses de la tour-porche, qui était jadis munie d’une flèche détruite à deux reprises lors de tempêtes. Au XVIIIe siècle, une balustrade est construite pour la remplacer et, à chacun de ses coins, sont sculptées quatre gargouilles en forme de loup. Outre leur fonction d’évacuation des eaux de pluie, les gargouilles, par leur menaçante figure, servent également à éloigner les ténèbres une fois la nuit tombée sur l’abbatiale.
Sculptée en pierre au XVIIIe siècle, cette chaire était utilisée par un prédicateur durant l’office afin de répéter les paroles du chœur au sein de la nef à une époque où les micros n’existaient pas. Elle se compose d’une cuve (la partie où se tient le prédicateur) et d’un abat-voix (une sorte de dais placé au-dessus de la cuve).
Témoin de l’architecture gothique de l’ancienne nef de l’abbatiale, ce portail était jadis la porte In Paradisium, une antienne (refrain liturgique) chantée lors de la cérémonie des funérailles. Elle permettait aux moines de se rendre dans la cour du cloître qui fut utilisée comme cimetière entre le XIe et le XVIIIe siècle. Après la Révolution française, le cloître est transformé en cour de récré pour le lycée Ligier Richier.
Dans le chœur de l’abbatiale se trouvent 80 stalles qui furent réalisées au XVIIe siècle par le menuisier Pierre Rouby et le sculpteur Jean Cimar. Réservés à l’usage des moines durant les offices, ces sièges sculptés en chêne sont munis d’une sellette. Une fois le siège relevé, cette sellette, aussi appelée miséricorde, permettait au moine fatigué d’y prendre discrètement appui tout en donnant l’apparence d’être debout. Le chœur est également pourvu d’un orgue sur lequel est conservée une statue représentant le patron de l’abbaye, l’archange saint Michel terrassant le dragon.
Apportant lumière et clarté, les vitraux sont dus au talent des ateliers Lorin de Chartres qui furent missionnés dans les années 1930 pour reconstruire les vitraux détruits durant la Première Guerre mondiale. Chaque partie de l’église n’est pas pourvue du même style de vitrail : alors que dans la nef sont figurées des images statiques de saints tels que saint Pierre et sainte Thérèse, les vitraux du chœur et du transept représentent des scènes de la vie de la Vierge et du Christ. Dans le transept sud, les ateliers se sont inspirés du Sépulcre de Ligier Richier pour retranscrire la mise au tombeau du Christ. Les scènes dans le chœur sont agrémentées de médaillons rendant hommage aux grands hommes de l’Abbaye et de la région, comme dom Hennezon et le capitaine de Mauljean, patriote lorrain.
Érigé en 1681, avec la particularité rarissime en France de comporter des tourelles de pédale, le grand orgue de l’abbatiale Saint-Michel est certainement l’un des buffets d’orgue les plus précieux de la Lorraine du XVIIe siècle. L’instrument, confectionné par Jean Adam à la demande de dom Hennezon, est reconstruit en 1792 par Jean-François Vautrin. Durant l’occupation en 1917, les tuyaux sont réquisitionnés par les soldats allemands pour être fondus en munitions. En renouvelant les tuyaux disparus, la maison Jacquot modernise l’instrument en 1931. Malgré les différentes transformations depuis sa confection, il subsiste de nombreux éléments de très grand intérêt datant des XVIIe et XVIIIe siècles, qui permettent aujourd’hui une reconstruction de l’instrument d’origine.
Autour de Saint-Mihiel, au détour des collines se détachent régulièrement des clocher. Allez pousser les portes de ces églises pour découvrir les trésors du Sammiellois. Donzelli, Ligier Richier et d'autres vous y attendent...
Dans le cadre de l'évènement "Parcours façades" qui permet la découverte du travail des artistes Isabelle Adelus et Suran, les habitations sont mises à l'honneur par des œuvres peintes sur calques et installées sur les fenêtres.
Dans le cadre de l'évènement "Parcours façades" qui permet la découverte du travail des artistes Isabelle Adelus et Suran, les habitations sont mises à l'honneur par des œuvres peintes sur calques et installées sur les fenêtres.