01 avril - 30 septembre
lun 10.00 - 18.00
mar 10.00 - 18.00
mer 10.00 - 18.00
jeu 10.00 - 18.00
ven 10.00 - 18.00
sam 10.00 - 18.00
dim 10.00 - 18.00
01 octobre - 31 mars
lun 10.00 - 17.00
mar 10.00 - 17.00
mer 10.00 - 17.00
jeu 10.00 - 17.00
ven 10.00 - 17.00
sam 10.00 - 17.00
dim 10.00 - 17.00
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dimanche : 9.30 / 10.30
Durant la Première Guerre Mondiale, Spada était traversé par la ligne de front. L'église du village a été entièrement détruite par les batailles. Elle sera reconstruite sur ses fondations d'origine en 1924.
Le décor intérieur de l'édifice est l'œuvre de Duilio Donzelli qui a réalisé les remarquables fresques du chœur et des autels latéraux, ainsi que les frises des murs de la nef malheureusement restées inachevées.
Retrouvez par ici le témoignage de Madame Tacques pour les JEO 2020 ... à la maison !
Le chœur est entièrement peint. Il présente une scène du Jugement dernier. Le Christ se tient debout sur une nuée d'où émergent des bustes humains. Ses bras sont tendus, paumes tournées vers le bas. De sa main droite, il baigne de lumière les élus et de sa main gauche il foudroie les damnés qui brûlent au milieu des flammes. Au premier plan, à gauche, se tient Saint Pierre portant sa clé et à droite Saint Paul avec une épée. Des deux côtés de la composition, deux anges soufflent dans leur trompe pour annoncer le Jugement. Les vitraux qui illuminent ce décor sont l'oeuvre du maître verrier Georges Janin à Nancy.
Le chœur abrite un autel constitué d'une table en marbre qui était à l'origine une pierre tombale. Ses pieds ont été réalisés dans une grosse colonne ronde en pierre qui pourrait provenir d'un rouleau agricole scié en deux parties.
De part et d'autre du chœur, les deux autels latéraux sont surmontés de quatre anges entourant une mandorle, destinée à accueillir des statues qui n'ont jamais été mis en place.
Au fond de l'église, une chapelle entièrement peinte commémore les victimes de la guerre. Elle abrite le monument aux morts. Sur les murs s'étendent des frises peintes qui alternent des croix et des casques Adrian entourés de couronnes de lauriers. Un magnifique vitrail patriotique vient éclairer ce lieu de recueillement.
Cette statue est datée du début du 16ème siècle (vers 1520). Protégée au titre des monuments historiques depuis 1971, elle est attribuée au sculpteur Crocq Jean, travaillant à la cour du Duc René II et précurseur de Ligier Richier. La seule autre Vierge de Piété connue de ce maître est conservée dans l'église de Pont-Saint-Vincent (Meurthe-et-Moselle).
La statue a conservé sa polychrome et présente une particularité : la Vierge tient un voile dans la main pour essuyer le visage du Christ. Seules deux autres églises du secteur abritent une Vierge qui reproduit ce geste, l'église de Vassincourt et l'église de Louppy-sur-Loison.
Autour de Saint-Mihiel, au détour des collines se détachent régulièrement des clocher. Allez pousser les portes de ces églises pour découvrir les trésors du Sammiellois. Donzelli, Ligier Richier et d'autres vous y attendent...