Les Trésors du Sammiellois

Venez (re)découvrir, grâce à ce circuit, quelques églises ouvertes dans un rayon de 25km autour de Saint-Mihiel.

Laissez-vous surprendre par la richesse de ces édifices entre les constructions de l'entre-deux guerres, les décors de la famille Donzelli, ou bien ceux réalisés au XVIème siècle par Ligier Richier.

Laissez-vous guider par les belles routes meusiennes pour admirer ses paysages variés au sein desquels se détache régulièrement un clocher à admirer.

Ce circuit a été créé par la paroisse Sainte-Croix-Centre-Meuse avec le soutien des municipalités.

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1. église Saint-Michel de Saint-Mihiel

   L'église Saint-Michel abrite un extraordinaire mobilier dont 80 stalles et boiseries de chœur de 1710 et un chef-d'œuvre en bois de noyer de Ligier-Richier, la Pâmoison de la Vierge. À remarquer aussi le monument funéraire du petit-fils de Ligier Richier, Jean, daté du 1608 ainsi que deux orgues. Le grand orgue de la fin du XVIjème siècle est l'un des plus beaux d'Europe avec son buffet richement décoré et ses deux tourelles de pédales indépendantes (collecte en cours par la Fondation du Patrimoine).

2. église Saint-Etienne de Saint-Mihiel

   Ancienne collégiale de type église-halle et de style gothique flamboyant, largement remaniée au XVlème siècle puis plus légèrement au XIxeme siècle, son plan et son architecture sont simples mais l'édifice est baigné de lumière traversant les larges vitraux de l'atelier de Charles Lorin (années 1930). L'église conserve le chef d'œuvre en pierre calcaire de Ligier-Richier, La Mise au Tombeau. Aussi appelé Sépulcre de Saint-Mihiel, ce groupe de 13 personnages à taille humaine apparaît dans une mise en scène époustouflante. On peut encore admirer une Vierge au manteau (X Vleme siècle), un retable (XVIIème siècle) de style Renaissance et des boiseries (XVIllème siècle). Deux monuments funéraires ont été réalisés par des descendants de Ligier Richier.

3. église Saint-Rémi de Koeur-la-Petite

   Située au centre du village, l'église, construite en 1770 avec les pierres de l'ancien château, se reflète dans le gayoir. Endommagée au cours des deux conflits mondiaux, elle a été restaurée à chaque fois. Deux verrières commémoratives illustrent la fin des conflits. La première créée en 1952 par un maître verrier nancéen, l'atelier Benoît frères, représente Saint-Martin ordonnant l'armistice sur les bords du Rhin; la seconde représente sainte Jeanne d'Arc. On peut également y admirer une peinture du XVIIème siècle : l'apparition de l'enfant-Jésus à Saint-Antoine de Padoue, inspirée des œuvres de Murillo.

4. église Saint Laurent de Rouvrois-sur-Meuse

   L'église actuelle a été reconstruite en 1926 sur les ruines de l'ancienne détruite en 1914. Elle possède de magnifiques peintures murales réalisées par Duilio et Dante Donzelli en 1931 dans le chœur et les chapelles latérales. Elles symbolisent la royauté du Christ. La voûte est peinte d'une couleur orangée qui prend vie au travers de la lumière des vitraux et donne une magnifique couleur de soleil couchant à l'édifice.

5. église Saint-Pierre de Spada

   L'église primitive a été détruite durant la guerre 14-18 et reconstruite en 1924. Elle est décorée de peintures monumentales de Duilio Donzelli : un Jugement dernier orne le chœur. Son joyau est une Pieta, vierge soutenant le corps du Christ, réalisée au XVIème siècle par un sculpteur d'origine flamande, Jean Crocq, travaillant à la cour du duc René II. Elle est polychrome. Sa particularité : un voile dans la main pour essuyer le visage du Christ.

6. église Sainte Marie-Madeleine de Lamorville

   L'église primitive date de 1760 le chœur et la voûte furent modifiés en 1819. Entièrement détruite en 1914, elle fut reconstruite en 1922. Sa nef a été décorée par Duilio Donzelli. La ville d'Yvetot, marraine de guerre du village, offrit une cloche et un vitrail du chœur détruit lors de la Deuxième Guerre mondiale.

7. église Saint-Pierre de Dompierre-aux-Bois

   L'ancienne église de 1842 a été détruite en 1914 par les bombardements de l'artillerie française dans sa tentative de déloger les allemands. Un obus français a éclaté dans réglise le 27 septembre 1914, faisant 22 morts et 17 blessés, ce que commémore un vitrail. L'église actuelle a été reconstruite sur les fondations de l'ancienne. Lechoeur abrite l'ancien maitre-autel et les deux petits autels latéraux, consacrés à la Vierge et à Saint Joseph.

8. église Saint Marcel de Seuzey

   Reconstruite en 1933 après avoir été détruite pendant la guerre, avec son clocher-porche ouvert sur les côtés et se détachant de la façade, l'église dérive des modèles néo-romans, de type grange sans pilier. Duilio Donzelli a réalisé un ensemble de peinture d'une remarquable qualité artistique. Les vitraux, réalisés par le maître-verrier Georges Janin, datent de 1935. L'église abrite un orgue monté en tribune. Le maître-autel, réalisé par Donzelli est en calcaire blanc comme les autels latéraux, les fonts baptismaux et les bénitiers.

9. église Saint Jean-baptiste de Lacroix

   Situé sur l'emplacement de l'ancienne église du XIiême siècle, cet édifice est construit à l'initiative de François Langard, curé de Lacroix-sur-Meuse de 1843 à 1872, sur les plans de l'architecte diocésain de Bar-le-Duc,M. Maxe. Bénite en 1862 par Monseigneur Rosat, évêque de Verdun, l'église est abîmée lors de la Première Guerre mondiale. Elle abrite une pierre tombale provenant du tombeau d'Étienne III de Rosières, seigneur de Lacroix-sur-Meuse et une chaire à prêcher de style néo-gothique réalisée grâce à l'abbé François Langard. Parmi les trois rosaces existantes, celle du portail représente le Pere éternel entouré de têtes d'anges. Les peintures des petits autels et du chœur ont été exécutées au Xxème siècle par

   Duilio Donzelli.