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Temse est connue comme étant la première commune du Pays de Waas, christianisée par sainte Amelberge. L’église gothique Notre-Dame a été bâtie en 1645 sur les fondations de la chapelle Sainte-Amelberge (770). Depuis le XIIIe siècle, un pèlerinage dédié à sainte Amelberge amenait des pèlerins vers Temse.
Dans l’église, un tombeau a été érigé pour cette sainte en 1841. Dans le transept droit, un autre tombeau datant du XVIe siècle est formé de deux gisants dont celui du chevalier Lefever, bienfaiteur de Temse.
Un banc de communion, des boiseries baroques et plusieurs pièces en métaux forgés du XVIIIe siècle, œuvres des sculpteurs locaux Adriaan et Philip Nys, donnent à l’église Notre-Dame un aspect de force tranquille et de piété.
Le clocher bulbeux de l’église est visible depuis l’autre rive de l’Escaut. L’église et la tour de l’hôtel de ville font de Temse une des plus belles petites villes de la région. La nuit, l’église est tout à fait illuminée. Cela donne une note féérique à tout l’ensemble.
Pour finir, citons encore deux monuments importants pour les habitants de Temse : l’un, religieux, a été érigé devant l’église à la mémoire du prêtre Edward Poppe suite à sa béatification ; l’autre, espiègle, se situant devant la bibliothèque, représente Jommeke, personnage de B.D. connu dans toute la Flandre.
Cette chaire baroque en chêne peut être décrite comme une pyramide tronquée inversée d'une hauteur de 4,15 m sur une base fortement profilée et dentée avec un globe sur lequel repose la statue en diagonale de sainte Amelberga en robe royale avec sceptre, embrassant la croix, avec la couronne de la vierge portée par un ange et à son pied l'esturgeon légendaire.
Les 4 évangélistes l'entourent : le lion, le taureau, tandis que l'ange et l'aigle soutiennent la baignoire. L'escalier droit en colimaçon aux rampes somptueusement décorées commence par des contremarches formées par les statues de Moïse et de Jean-Baptiste. La cuve, très profilée et incisée, est ornée de trois médaillons représentant la sainte famille.
Le large baldaquin, soutenu par deux anges a la forme d'un quadrilobe dont chaque lobe est orné de deux angelots et les extrémités entre eux par des cornes d'abondance. L'ensemble est un bel exemple de pur baroque qui, par sa construction et son ornementation, défie les lois de l'apesanteur. Les boiseries sont de José de Lamotte, les sculptures d'Egidius Adrianus Nijs (1683-1771).
Les stalles de chœur en chêne contre les murs nord et sud de l'église se trouvaient à l'origine dans le chœur central. Elles se composent d'une première section avec un sol plat rectangulaire avec 10 sièges, un panneau de porte et une section avec un banc circulaire continu.
Les parties rectangulaires datent de 1710-1712, les boiseries sont dues aux frères Judocus et Egidius De Cauwer, les sculptures à Egidius-Adrianus Nijs. Le tout est de style baroque. Les bancs de forme circulaire datent de 1764-1766, la menuiserie est l'œuvre des frères De Cauwer, la sculpture a été conçue par Philip Nijs mais exécutée par Cornelius van Daele. Les dossiers sont constitués alternativement de panneaux statuaires et de médaillons.
Les abondantes ornementations à motifs floraux sont pour la partie droite, de style baroque, et pour la partie bombée de style rococo. L'iconographie des statues et médaillons s'est inspirée des Oratoriens, principalement du Père Gillis Smet, curé et commanditaire des stalles. Les somptueuses décorations, médaillons et statues sont dus aux sculpteurs mentionnés plus haut.
Ce confessionnal en chêne ciré est un des deux confessionnaux réalisés entre 1714 et 1716. Les boiseries sont dues à Matheus de Bock et les sculptures à Egidius Adrianus Nijs. Il est d'un type ouvert et porte une frise partiellement courbée.
Devant se trouvent les statues allégoriques de taille humaine de la Méditation et de la Pénitence. L'arrière se referme sur les statues de la Crainte de Dieu et de l'Humilité. Au centre du panneau arrière l'on voit le linceul de Véronique avec à gauche et à droite le médaillon d'un homme et d'une femme.
Dans l'arc central il y a le médaillon avec le buste de l'évangéliste Jean, porté par un aigle. Les guirlandes de la frise sont portées par deux anges.
Le mausolée du chevalier Roeland Lefèvre et de son épouse date de 1517. Il s'agit d'une tombe en niche de style gothique tardif et renaissance primitif en pierre calcaire tournaisienne, pierre de touche et pierre sablonneuse et, à en juger par le style, à attribuer à Jan van Roome, alias Van Brussel.
Roeland Lefèvre était, après sainte Amelberge (690-772) le premier seigneur laïque et grand bienfaiteur de Temse. Il mourut à Middelburg le 30 avril 1517. Son, épouse Hadewigis van Heemstede mourut à son tour le 22 décembre 1517. Ils reposent tous deux sur la pierre qui recouvre le tombeau. Roeland porte l'armure et tunique, Hadewigis est revêtue d'un manteau richement plissé.
Sur le vitrail l'on voit sainte Amelberge traversant l'Escaut. C'est un des seize vitraux néo-gothiques dans les trois choeurs de l'église.
Ils représentent la vie de la Vierge, patronne de l'église, la vie du Christ et celle de sainte Amelberge (690-772), patronne de Temse.
Le style néo-gothique s'inspire fortement du gothique anglais.
Les vitraux furent conçus et réalisés par l'atelier de Jean Baptist Bethune (1821-1894) et Arthur Verhaegen (1847-1917), tous deux fondateurs des écoles Saint-Luc.
Les fonts baptismaux se trouvent à côté du portail occidental. Ils sont en pierre bleue et de style Renaissance : la colonne et le bassin sont décorés de motifs et de reliefs polis avec le bord du bassin et le pied.
De part et d'autre du bassin se trouvent deux armoiries ciselées et polies : l'une de la famille Verstraeten et l'autre en forme de losange des familles Verstraeten-Moenis, dont les membres furent enterrés dans l'église en 1616.
Ce tableau du XVIIe siècle est un triptyque sur bois avec des scènes de la vie de sainte Amelberge (690-772), patronne de Temse.
Le panneau central représente Amelberge attaquée par Charles Martel à Mater, le panneau latéral gauche représente Charles Martel cherchant Amelberge, le panneau latéral droit représente sainte Amelberge avec sainte Landrada et saint Willibrord.
Malgré les nombreux surpeints, le traitement contrasté de la lumière dans le tableau montre l'influence du Caravage. L'œuvre est attribuée à Jean-Baptiste De Saive (Sayve) (Namur,1540 -Malines,1624).
Patrimoine religieux autour de Temse-Hamme. Bienvenue au pays des marais, des vasières et des marais salants. La Durme et l'Escaut se sont révélés être une bénédiction, mais tout aussi souvent une malédiction ! Les inondations étaient monnaie courante. L'Église et les abbayes servaient souvent de protecteurs.