17 avril - 21 avril
lun 10.00 - 18.00
mar
mer
jeu 10.00 - 18.00
ven 10.00 - 18.00
sam 10.00 - 18.00
dim 10.00 - 18.00
10 août - 16 août
lun 10.00 - 18.00
mar 10.00 - 18.00
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24 octobre - 02 novembre
lun 10.00 - 16.00
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Si vous souhaitez découvrir l’église Saint-Laurent d’Aix-en-Pévèle, il vous faudra la chercher. Elle ne se trouve pas au milieu du village, mais un peu à l’écart, ce qui lui donne sa singularité. Entourée de son cimetière, le calvaire marque son entrée.
Elle est sans doute l’une des plus anciennes de la Pévèle. Construite vers le Xème siècle, comme en témoigne son clocher typique de l’époque carolingienne, c’est-à-dire un massif clocher carré, en grès et tuiles romaines, qui monte sur trois étages.
Au cours de son histoire, l’église a été inversée : l’ancien chœur se trouve désormais sous le porche actuel. Un vestige caché témoigne probablement de cette époque sous l’escalier qui mène à la tribune : un ancien bas-relief, aux armes de la famille de Chastel de la Howarderie, qui fut longtemps propriétaire de la seigneurie d’Aix.
Au fil des siècles, l’église a subi plusieurs réaménagements. En 1835, les murs collatéraux ont été réédifiés, les fenêtres allongées et les murs latéraux rehaussés. L’édifice est complétement restauré par la municipalité en 2017, sous la direction de François Bisman, architecte du patrimoine.
Le saviez-vous ? saint Laurent de Rome est l’un des premiers diacres et trésorier/archiviste de l’Église : nous sommes alors au IIIème siècle, où la pratique du culte chrétien est interdite. Le pape Sixte II est arrêté. Le préfet de Rome, qui souhaite se procurer les biens et les archives de l’Eglise, épargne dans un premier temps Saint Laurent afin que celui-ci rassemble en trois jours ces biens.
Au lieu de cela et pour respecter les dernières volontés du Pape, il distribue les richesses aux pauvres et les présente ensuite devant le tribunal ; il déclare que les fidèles, vrais trésors de l’Église, ne « diminuent jamais et augmentent toujours ». Cette phrase lui vaut la condamnation à mort en 258, plus précisément sur un lit de fer chauffé, formé en grill. L’iconographie tient à le représenter subissant son martyre : soit avec un grill ou avec une palme du martyre. Il est le saint patron des cuisiniers, des rôtisseurs, des libraires, des archivistes et des pauvres et est aussi invoqué, comme à Aix, pour les brûlures et maladies de peau. Il se fête le 10 août.
L’autel latéral nord reçoit une toile marouflée (sans date ni signature) représentant l’Assomption de la Vierge qui s’élève de son tombeau dans une nuée rayonnante et lumineuse. Supportée par deux anges, elle est entourée d’anges musiciens. Autour de son tombeau, les apôtres priant sont témoins du miracle. On reconnait au premier plan à droite saint Pierre.
Cette toile est encadrée de fausses colonnes, vestige de l’ancien décor de l’église.
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