01 april - 30 september
ma 10.00 - 19.00
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woe 10.00 - 19.00
do 10.00 - 19.00
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za 10.00 - 19.00
zo 10.00 - 19.00
01 oktober - 31 maart
ma 10.00 - 16.00
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woe 10.00 - 16.00
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L’église est dotée de vitraux du XVIᵉ siècle, dit de « l’école troyenne » : dans l’aile gauche de la seconde travée du transept (baie 7) on découvre une lapidation de saint Etienne en présence de ses juges à gauche, et du futur saint Paul en bas à droite. Sur la face sud, au-dessus du retable (baie 5) apparaissent des éléments de la légende de saint Nicolas datés du milieu du XVIᵉ siècle. Dans l’aile droite de la même travée, un Arbre de Jessé porte le millésime 1548. Ils sont complétés dans le chœur par des vitraux du XIXᵉ siècle : l’Assomption de la Vierge et les quatre évangélistes. (Voir aussi les vitraux de Louze et Puellemontier).
De chaque côté de l’autel principal sont installés deux autels secondaires avec des retables du XVIIᵉ siècle. À droite celui du Rosaire, à gauche celui de saint Nicolas, avec en haut une statue du saint du XVIIᵉ siècle. Saint Nicolas serait sans doute le patron originel de l’église. Une confrérie à son nom existait au village elle aurait été érigée dès 1376. Jusque dans les années soixante le bâton de la confrérie circulait chaque année chez les habitants à tour de rôle.
Des statues de diverses époques se répartissent dans le monument. Quatre datées XVIᵉ siècle sont plus remarquables : un saint Roch d’expression populaire accompagné de l’ange qui guérissait ses bubons pesteux. Le chien qui le nourrissait absent de la statue a été représenté en peinture (au XIXᵉ siècle) sur la console la supportant. Un saint Eloi plus savant lui fait pendant. Sur un tref métallique, un Christ en croix athlétique de la fin du XVIᵉ siècle est fixé à l’entrée du transept. Une très belle Vierge de l’Assomption, de style plus maniériste, se tient à gauche des fonts baptismaux, elle est la patronne de l’église. Le reste de la statuaire date du XIXᵉ siècle.
D’autres types de décors sont à signaler. Ainsi les bagues sculptées qui ornent le haut des colonnes du transept. On y voit de nombreuses têtes de personnages de type Renaissance, des grotesques et des motifs végétaux. Les clés de voûtes complexes reprennent, en partie, des éléments de décor que l’on voit plus complets à Puellemontier (Tétramorphe, saint Nicolas, …). La clé pendante du chœur est originale. À l’entrée de l’église, la cuve baptismale est décorée de médaillons de style Renaissance portant des visages de personnages. A gauche dans le transept, un tableau peint du XVIᵉ siècle représentant le Christ crucifié entre saint Nicolas et sainte Catherine est hélas peu lisible.
En faisant le tour de l’édifice à l’extérieur, on découvrira une série de meurtrières, vestiges d’une probable mise en défense de l’église au moment des guerres de religion. En Haute-Marne seules quelques églises en sont pourvues de façon plus aléatoire et moins complète. Ces éléments de fortifications établissant un dispositif de flanquement parfait sont extrêmement rares. La grande porte est de plus munie d’une barre en interdisant l’ouverture par poussée extérieure.
Dans le vitrail du bras droit du transept sont représentés Sainte Cécile et le roi David patrons des musiciens. Au centre, une sainte pose sa main droite sur une couronne. Il pourrait s’agir d’une Vierge couronnée mais son visage est la reproduction de celui de Marie Mathilde Blavat décédée à 15 ans le 2 avril 1864. Sa tombe, avec une photo, se trouve quelque part dans le cimetière dans la partie face au portail. Saurez-vous la trouver ?