Saint-Remacle
Rue du Moulin
6987 Jupille (Rendeux)
Eglise | 1896 | Néogothique | Culte catholique
Carte
Heures d’ouverture
01 juin - 31 août
lun 10.00 - 17.00
mar 10.00 - 17.00
mer 10.00 - 17.00
jeu 10.00 - 17.00
ven 10.00 - 17.00
sam 10.00 - 17.00
dim 10.00 - 17.00
Offices religieux
Description
Au 18e siècle, l'église est fortement endommagée et la nouvelle église, néogothique en moellons de grès, est construite à la fin du 19e siècle ; c’est église actuelle. Après la guerre, le toit de l’église et le plafond en bois ont été remplacés et elle a été restaurée en 1974.
Photos
Éléments remarquables
Fonts baptismaux
L'église a gardé à l'entrée le baptistère avec les fonts baptismaux. Les fonts baptismaux sont constitués d'une cuve baptismale romane (12ème siècle) en calcaire. Elle repose sur un socle gothique (16ème siècle) en pierre d'une hauteur de 50 centimètres ; celui-ci pourrait être la base d'un tabernacle mural. La cuve est fermée par un couvercle (1966) surmonté d'un cerf et d'une biche de part et d'autre d'une croix, le tout en fer forgé ; il est l'œuvre de J. Gresse de Marcourt. Le cerf est l'image du catéchumène soupirant après l'eau du baptême.
Vitraux
Les huit vitraux de Louis-Marie Londot ont été réalisés de 1974 à 1977. Les compositions sont géométriques et très colorées.
Tabernacle
Le tabernacle est de Ph. Denis. On ne voit que la porte, carrée, présentant des motifs géométriques.
Chemin de croix
Les tableaux du Chemin de croix (des reproductions) sont signés "Mains bei Jos. Scholz".
Stèle à la mémoire de Anne Joseph Arnold (1802-1889) de Warisy
Anne Joseph Arnold a offert la plus grande partie du mobilier de la chapelle de Warisy et notamment : le grand autel, l’autel de la Vierge et celui de Notre-Dame de Lourdes, la chaire de vérité, le chemin de croix et les statues de saint Joseph et de sainte Anne (elle fut la grande bienfaitrice de la chapelle de Warisy et de l’église de Jupille).
Deux stèles commémorant la mort des membres des forces du Commonwealth
Fin de 1944, début 1945, les Britanniques avaient transformé la ferme Monseur de Jupille en un véritable hôpital où se côtoyaient infirmiers, médecins et chirurgiens. On y ramenait les blessés du front. Les deux soldats anglais enterrés à Jupille pourraient venir de la région de Hives. Sont-ils morts pendant leur transport ou sont-ils décédés à la ferme des suites de leurs blessures ? Pourquoi n’ont-ils pas été enterrés avec leurs concitoyens au cimetière anglais de Hotton ? La famille Monseur interrogée ne sait pas. Le mystère reste entier.
Les textes des 6 éléments sont tirés de :
Jean-Marie Antoine - Un autre regard sur...nos cimetières.
Jean-Marie Antoine - Un autre regard sur... nos églises et nos chapelles.
