01 avril - 30 septembre
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mer 14.00 - 17.00
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sam 11.00 - 17.00
dim 14.00 - 17.00
Possibilité de s'adresser à l'Office du Tourisme, juste en face de la collégiale : +32 85 31 44 48
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Campée au centre historique d’Amay, la collégiale a fière allure et attire le regard par sa masse imposante et ses trois tours majestueuses.
L’édifice d’origine romane a été bâti au XIe siècle mais a subi de nombreuses transformations. Les grands travaux du XVIIIe siècle donneront à l’église sont aspect architectural actuel. Le caractère sévère des origines a fait place à un profil cohérent enjolivé.
L’église abrite deux trésors reconnus au patrimoine de la Fédération Wallonie-Bruxelles : le superbe sarcophage mérovingien de sainte Chrodoara que l’on peut admirer par une large ouverture vitrée dans le chœur, à l’endroit de sa découverte inouïe le 22 janvier 1977, et la châsse de sainte Ode, chef d’œuvre de l’orfèvrerie mosane du XIIIe siècle.
Cette église est classée patrimoine exceptionnel de Wallonie. Elle a été complètement restaurée entre 1998 et 2001.
Plus d'info
Le sarcophage mérovingien de sancta Chrodoara, daté du VIIIe siècle, fut découvert en 1977 sous la collégiale. Il présente une femme tenant un bâton (canne ou insigne abbatial ?) et une inscription latine louant Chrodoara, « noble, grande et illustre, qui de ses biens enrichit des sanctuaires ». Elle fut vénérée comme sainte Ode dès le XIe siècle pour ses qualités artistiques et sa générosité.
Châsse mosane du XIIIe siècle : âme en chêne, plaques de cuivre, argent, émail, pierreries. Chrodoara, veuve en 589, s’installe à Amay, consacre sa vie à l’Église. Enterrée sous l’église, ses reliques sont transférées au VIIIe siècle par l’évêque Floribert, puis dans cette châsse vers 1235. Depuis 2017, elle est exposée dans l’ancienne salle capitulaire.
Quatre grandes peintures évoquant des épisodes de la vie du Christ sont accrochées aux murs du chœur. Elles sont l’œuvre de deux artistes du XVIIIe siècle. Les paysages ont été peints par Jean-Baptiste Juppin (Namur, 1675-1729), tandis que les personnages ont été réalisés par Englebert Fisen (Liège, 1655-1733) peintre liégeois très productif, élève de Bertholet Flémal.
Le splendide cloître oriental (on n'en trouve que sept en Europe occidentale et centrale), probablement d’origine romane et restauré au XVIIIe siècle, abrite le musée communal qui expose les pièces archéologiques découvertes lors des fouilles du Cercle archéologique Hesbaye-Condroz.
Magnifique œuvre contemporaine de l’artiste amaytois Georges Leplat (1930-2010), chemin de croix de 15 stations réalisées à la feuille d’or selon la technique iconique. Rehaussant l'éclat intérieur de l'édifice, ses œuvres enrichissent la précieuse collection d'œuvres d'art de la collégiale.
La collégiale conserve une remarquable collection de christs, un mobilier du XVIIe au XIXe s., des toiles de Fisen et Deprez, des statues du XVIe au XXe s., un jubé de 1685, l’orgue Clerinx (1866), des bas-reliefs de Mélotte sur sainte Barbe, statues des saints du maître-autel, ornements liturgiques. Le trésor abrite argenterie religieuse, missels et antiphonaires anciens.
« Triple guet par-dessus la complicité serrée des maisons adossées l’une à l’autre dans le défi du temps. Le passant compte ses pas, les égrène. Les clochers le reconnaissent. »