Saint-Etienne
Rue Abbé Boland
4400 Les Awirs (Flémalle)
Eglise | XII-XIX | Roman, Néoclassique | Culte catholique
Carte
Heures d’ouverture
01 avril - 31 octobre
lun 9.00 - 18.00
mar 9.00 - 18.00
mer 9.00 - 18.00
jeu 9.00 - 18.00
ven 9.00 - 18.00
sam 9.00 - 18.00
dim 9.00 - 18.00
01 novembre - 31 mars
lun 10.00 - 17.00
mar 10.00 - 17.00
mer 10.00 - 17.00
jeu 10.00 - 17.00
ven 10.00 - 17.00
sam 10.00 - 17.00
dim 10.00 - 17.00
Offices religieux
Description
La tour de style roman, en moellons de grès brun-roux et de calcaire, date du XIIe siècle. Fermée à la base, percée de rares ouvertures de tir, elle offrait alors un caractère défensif. Le portail actuel, l’escalier monumental ainsi que les grilles en fer forgé du cimetière ne seront créés qu’en 1898.
Trois têtes humaines en pierre, restes de fonts baptismaux romans des XIIe-XIIIe siècles, ont été insérées dans le parement sud de la tour, au XVIe siècle. Sur la face occidentale, de celle-ci, une horloge électrique remplace depuis 1966, une horloge mécanique à une aiguille datant de 1835. Un pavillon d’ardoises brisé de lucarnes recouvre le beffroi qui abrite deux cloches.
La nef et le chœur, reconstruits en 1831-1832, dans un style néoclassique, en briques et calcaire sur haut soubassement de moellons, sont recouverts d’une toiture en ardoises. Douze baies cintrées décorées de vitraux colorés et didactiques, apportent un éclairage propice au recueillement.
L’église possède une relique de sainte Lutgarde, une des gloires mystiques du XIIIe siècle qui vécut ici dans la communauté cistercienne des Awirs. En 1211, les sœurs quitteronnt cette église pour s’installer à Couture-Saint-Germain dans un endroit auquel elles donneront le nom de leur résidence primitive : Aywières ! La statue de sainte Rose de Lima, dont l'église possède aussi une relique, est à l'origine d'un pèlerinage plus que centenaire...
De nombreuses croix funéraires des XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles ont été encastrées dans la maçonnerie extérieure.
Plus d'info
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Photos
Éléments remarquables
Peinture "Le Christ au Calvaire"
Toile encadrée (220 x 176 cm) peinte et signée en 1922 par Nestor Reymen, curé des Awirs. C'est à cette époque que le jeune Paul Delvaux (1897-1994) séjourna dans le presbytère des Awirs où il s'adonnera à la peinture en compagnie de l'abbé Reymen, ami d'enfance de son père. Il y sera encouragé à poursuivre sa vocation artistique, qui allait bientôt aboutir à une renommée mondiale.
Statues en bois de l'école liégeoise du XVIIIe siècle (autel latéral)
- Saint Hubert de Liège : bois peint (h 100 cm), Liège 1741-1760. Premier évêque du diocèse après son transfert de Maastricht à Liège. Patron des chasseurs, il était vénéré contre la rage et les maux de dents. Attributs : cerf orné d'une croix entre les bois.
- Saint Evêque : bois teinté (h 160cm). Représenterait saint Eloi de Noyon, patron des travailleurs du fer.
- Saint Roch de Montpellier : bois sculpté polychromé (h 88 cm), Liège 1741-1760. Imploré contre la rage et les épidémies !
Attributs : bâton de pèlerin, cape, chien, coquilles Saint-Jacques, plaie à la jambe, pied d'un ange (volé en 2000).
Statue de saint Etienne, protomartyr
Bois sculpté polychromé (h 95 cm) - début du XIXe siècle.
Eclairée par un grand vitrail montrant la lapidation d'Etienne et la Trinité, cette statue représentant initialement saint Vincent, patron des vignerons (très présents autrefois dans le village) a été transformée en 1910 car la statue de saint Etienne (observable dans le fond de l'église) était trop abîmée.
Attributs : ornements de diacre, 3 pierres (rappel de la lapidation).
Statue de saint Léonard de Noblac
Bois sculpté polychromé (h 87 cm), signée Jacques Vivroux, 1741-1760. Patron des houilleurs (présents autrefois en nombre dans le village), invoqué contre la mort subite.
Attributs : chaînes, crosse disparue.
Vitraux polychromes
12 vitraux en plein cintre :
- trois dans le choeur (Fontana, Bruxelles, 1902-1904) représentant la lapidation de saint Etienne et la Trinité ; le Sacré Coeur apparaissant à sainte Marguerite Marie Alacoque ; la Vierge à l'Enfant remettant le rosaire à saint Dominique.
- huit dans les nefs (Fontana, Bruxelles, 1902-1904) et un dans la chapelle Sainte-Rose (Anne-Marie Desserranno, 1981) ont pour thème les Béatitudes et illustrent divers aspects catéchétiques.
Armoiries : de Clercx et de Mélotte
Buffet d'orgue
Réalisé en 1851 par Jean-Arnold Clerinx de Saint-Trond.
