Notre-Dame et Saint-Santin

Cuve baptismale

Cette cuve baptismale du XVe siècle en étain de forme octogonale est ornée sur les huit pans d’un panneau plissé dont les arrêtes sont matérialisées par des contreforts à crochets. Des anneaux portés par des têtes de lion terminent la décoration sur deux faces et le couvercle. La cuve est protégée au titre des Monuments Historiques depuis 1904.

Charité de Courgeon

Toussaint Durand, curé de Courgeon, décide de fonder en son église une confrérie du Rosaire de la Charité pour assister les inhumations de tous les habitants de la paroisse. Cette fondation est acceptée le 10 novembre 1624 par monseigneur Berthaut, évêque de Séez.

Statue de la Vierge à l'Enfant

Sur cette sculpture en bois polychrome du XVIe siècle, la Vierge est couronnée. L’Enfant-Jésus, posé sur le bras gauche de la Vierge, tient le globe crucifère dans sa main gauche. Cette œuvre est protégée au titre des Monuments Historiques depuis 1994.

Maître-autel

Œuvre du XVIIe siècle, ce maître-autel est en pierre blanche, peinte et dorée qui barre le vaisseau en deçà de la première travée du fond du chœur. L’ensemble est composé d’un autel décoré d’un agneau et d’un retable à deux niveaux. Au premier niveau, un tableau représentant l’Assomption de la Vierge orne le centre. Il est entouré de part et d’autre par deux colonnes cannelées aux chapiteaux corinthiens supportant un fronton brisé. De chaque côté, dans une niche se trouvent une statue de saint Joseph (gauche) et une de saint Santin (droite), saint patron de l’église. Au second niveau, une statue de la Vierge à l’Enfant est entourée par deux tableaux.

L’ensemble est protégé au titre des Monuments Historiques depuis 1968.

Vitrail

La rosace nord porte la date de 1633, elle a été réalisée en 1901 par le peintre-verrier Émile Bazire d’Argentan. Au centre, la Vierge Marie est représentée en portrait. Elle est protégée au titre des Monuments Historiques depuis 1975.

Une seconde rosace représente le Christ en portrait également.

Tour de l'église

La tour hexagonale de l’église compte quatre niveaux d’élévation entre 1620 et 1623, le tout couvert d’une coupole en 1629 et la lanterne du dôme en 1632. Le dernier étage abrite le beffroi portant les trois cloches.

Il est possible de se promener à l’extérieur de la tour par un chemin protégé par une balustrade de pierre. Aux quatre angles de celle-ci, des pinacles ont été installés pour servir de points d’appui aux arcs-boutants appuyés sur le soubassement de la coupole.

Le clocher est protégé au titre des Monuments Historiques depuis 1909 et l’église depuis 1926.