01 janvier - 31 décembre
lun 9.30 - 18.00
mar 9.30 - 18.00
mer 9.30 - 18.00
jeu 9.30 - 18.00
ven 9.30 - 18.00
sam 9.30 - 18.00
dim 9.30 - 18.00
Il s'agit d'une ouverture automatique
Nous retrouvons les premières traces du village de Vieux-Bourg dès le XIIe siècle. Une charte de 1221 nomme « Sainte-Marie du Vieil Hebertot » ce village qui devient rapidement Vieux-Bourg en souvenir d’un ancien site fortifié. Ce domaine est donné par la famille Bertran au prieuré de Beaumont-en-Auge.
Au cœur du cimetière du Vieux-Bourg se dresse l’église Notre-Dame des Roncettes. Son nom vient du fait qu’elle était auparavant entourée de ronces.
L’église est typique des églises du Pays d’Auge. Elles datent pour la plupart de l’époque romane, comme en témoignent ici les éléments du mur sud, tels que la porte murée, les ouvertures en plein-cintre et les arêtes de poisson.
De dimensions modestes, les églises de ce territoire présentent un plan simple, composée d’une nef unique et d’un chœur.
Des ajouts tardifs viennent compléter l’ensemble. Au XVIe siècle l’église de Vieux-Bourg est enrichie d’un porche et d’une chapelle de style gothique comme l’indique son ouverture ogivale. Nombre de ces églises sont munies de contreforts à cette même époque et voient leurs ouvertures modifiées.
Si les églises du pays d’Auge ont de nombreux points communs, elles sont toutes différentes grâce à l’histoire du village et son évolution.
En entrant dans cette église de campagne n’oubliez pas de lever les yeux pour découvrir le plafond voûté en lattes à merrains peint d’un ciel étoilé et d’apprécier les biens présents, témoins de la vie du village comme les fonts baptismaux du XVe siècle et le retable de l’église.
Découvrez la plaquette réalisée par l'ASPVB avec QR code pour une visite virtuelle de l'édifice, en cliquant ici...
Le mur sud constitue la partie la plus ancienne de l’église. Elle est reconnaissable par son appareil en arête-de-poisson où les briques, ou pierres plates, sont inclinées et changent de sens à chaque rangée.
Cette technique, utilisant des matériaux locaux, permettait une meilleure stabilité des murs à moindres frais. Si l'appareil en arête de poisson est connu dès l’époque romaine, il est largement employé dans les constructions des églises entre les époques carolingienne et romane.
La plupart des caquetoires datent des XVe ou XVIe siècle et sont accolées à des églises romanes. Cet espace abrité permet d’accueillir les paroissiens pour se retrouver et échanger des nouvelles, d’où son nom dérivé du verbe caqueter qui signifie « bavarder à tort et à travers ».
On en trouve principalement dans les villages, notamment dans le centre de la France, mais aussi en Normandie.
Datant du XVe siècle ces fonts baptismaux sont protégés au titre des Monuments Historiques.
Ils présentent un riche décor de rinceaux et de grappes de raisins. Une tête d’enfant y est également sculptée.
Le socle octogonal est orné de formes géométriques.
Les confréries de charité sont des associations de paroissiens qui assurent, bénévolement, les enterrements en accompagnant les familles et les célébrants.
Elles sont reconnaissables grâce à leurs bannières, leur chaperon (pièce d’étole décoré), leur tintenelles (clochettes) et leurs torchères, servant à porter les cierges.
Le retable polychrome du XVIIIe siècle fera prochainement l’objet d’une restauration, une recherche des différentes strates de polychromie a déjà été réalisé.
La toile, datée de 177, représente une scène relativement rare : la naissance de la Vierge.
Une campagne de restauration des vitraux est en cours, une souscription est d’ailleurs ouverte pour soutenir la commune et l’association.
Les vitraux sont l’œuvre des maîtres-verriers de l’atelier Gouty à Cormeilles.
Le premier à avoir été posé est celui dans la chapelle de la Vierge. À l’extérieur une particularité est conservée : son remplage en bois.
D’autres vitraux viendront compléter l’ensemble prochainement, illustrant le baptême de Jésus ou encore les Noces de Cana.
Cette statue en plâtre polychrome rappelle la présence, en contrebas de l’église, d’une fontaine miraculeuse censée guérir les maux des yeux.
Les pèlerins y trempent un linge dans la source, s’en badigeonnent les yeux, puis viennent allumer un cierge devant la statue. Le tissu est ensuite accroché à la haie. Encore aujourd’hui, de nombreux linges y sont visibles.