01 avril - 12 novembre
lun 10.00 - 18.00
mar 10.00 - 18.00
mer 10.00 - 18.00
jeu 10.00 - 18.00
ven 10.00 - 18.00
sam 10.00 - 18.00
dim 10.00 - 18.00
Ouverture également entre Noël et le 6 janvier
La chapelle présente une nef unique fermée par un chevet plat à trois fenêtres gothiques tandis que la façade ouest est percée d'une ouverture ronde (oculus), qui permet à la lumière du soir d'éclairer le chœur.
De rares traces de dessins géométriques colorés rappellent l'usage de la couleur comme décor sur les murs. La palette des couleurs encore visibles est très réduite : le rouge et le bleu.
A droite de l'autel, une pierre tombale rappelle qu'ici sont enterrés près de vingt-trois religieux retrouvés dans la chapelle et dans le cloître à l'occasion des fouilles effectuées ces quarante dernières années.
Une peinture murale du XIVe siècle d'inspiration piémontaise représentant le Crucifixion exige actuellement une deuxième restauration.
Depuis la nef de la chapelle, deux portes permettent d'accéder au cloître qui dessert la salle capitulaire, l’hôtellerie, le scriptorium, le réfectoire et la cuisine. Ensuite une visite libre vous permet d’accéder aux terrasses et jardins.
Le saviez-vous ? Le mot abbaye n'est pas adéquat, le terme exact chez les carmes est couvent. En 1961, le notaire a écrit abbaye, terme qui a été retenu sur les pancartes par les institutions départementales.
Découvrez le site internet consacré à l'abbaye Saint-Hilaire
Remarquable par sa simplicité le chevet plat à trois fenêtres gothiques inonde de lumière la nef unique dès le lever du soleil
La Vierge Marie richement vêtue porte l’Enfant Jésus sur le bras gauche avec un léger déhanchement et tient une fleur dans la main droite. Son manteau bleu orné de fines broderies est bordé d’hermine.
Au-dessus des trois fenêtres gothiques du chevet, un ensemble de trous rappellent le pigeonnier du Moyen-Orient d'où venaient les carmes.
Au milieu de la nef, à gauche, la chapelle gothique du XIVe siècle est dédiée à saint Antoine le Grand. Une peinture murale du XIVe siècle d'inspiration piémontaise a été restaurée en 2001. Malheureusement très dégradée du fait de l’humidité, cette crucifixion demeure un témoin exceptionnel de l'art pictural religieux de cette époque de la région provençale.