Sainte-Ursule
Kerkplein
3620 Lanaken
Eglise | 1860-1864 | Néogothique | Culte catholique
Carte
Heures d’ouverture
01 janvier - 31 décembre
lun 10.00 - 17.00
mar 10.00 - 17.00
mer 10.00 - 17.00
jeu 10.00 - 17.00
ven 10.00 - 17.00
sam 10.00 - 17.00
dim 10.00 - 17.00
Offices religieux
Dimanche 11h
Description
Cette église néogothique a été érigée en 1860-1864. En reconnaissance pour le curé Smeyers, qui était le maître-d’oeuvre, un bas-relief orne le portail d’entrée. Ce bas-relief représente le curé Smeyers recevant les plans de construction des mains de sainte Ursule.
Le roi Léopold Ier, venu en visite après l’achèvement de la construction de l’église, commanda la réalisation d’un vitrail. Tous les vitraux ont été restaurés en 2005.
A l’intérieur de l’église, un chemin de croix particulier attire l’attention par la représentation de quelques villageois. Certains nobles de la région ont reçu une pierre tombale dans le mur ou dans une chapelle.
Dans les niches du choeur, des fresques représentent des saints dont quatre prophètes, quatre pères de l'Eglise et les quatre évangélistes. La finition intérieure et le mobilier forment un bel ensemble néogothique grâce aux projets de Cornelis Janssen de Saint-Trond : le maître-autel avec le Christ Roi et les apôtres, quatre autels latéraux, la chaire, deux confessionnaux. L’église abrite quelques trésors qui datent d’avant le 19e siècle, comme e.a. les fonts baptismaux du XIVe siècle. Elle possède aussi des orgues en attente de restauration.
KIKIRPA : Photothèque en ligne
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Photos
Éléments remarquables
L'autel
Le nouveau mobilier, destiné à l'estrade, a été installé en 2011 : maître-autel, pupitre et chaises. Les 3 x 4 poutres, soutenant la table de l'autel symbolisent les douze apôtres.
Le reliquaire
Le 27 novembre 1642, le seigneur de Pietersheim a reçu un certain nombre de reliques de sainte Ursule, provenant de la collection de reliques de la chapelle Sainte-Ursule à Cologne. Depuis la fin du 19e siècle, ces reliques sont exposées dans une châsse en cuivre jaune de style néo-gothique.
Le chemin de croix
Le splendide chemin de croix du peintre local Jan Willem Rosier a été inauguré en 1808. Parmi les nombreux figurants, on peut distinguer l'épouse et les deux filles du peintre parmi les femmes pleureuses. Peeters, gendre de l'architecte Jaminé, a fixé les toiles dans de beaux lambris néo-gothiques, y incorporant aussi deux confessionnaux.
Les vitraux
Dans l'abside du choeur se trouvent trois vitraux provenant de l'atelier bruxellois Carpronnier. Un vitrail a été offert par le roi Léopold Ier, en souvenir de sa visite à l'église en 1864. Le vitrail représentant l'adoration du Saint Sacrement dans le transept sud est un cadeau (1875) de Karel Loomans, recteur de l'Université de Liège. Il provient du plus ancien atelier de Nicolas à Roermond (Pays-Bas). De côté opposé, dans le transept nord, se trouve un vitrail en grisaille. La plupart des verrières dans les nefs latérales, le jubé et le choeur, sont de l'atelier Janssen-Stalins à Anvers.
Pierre tombale
Dans le transept nord se trouve la pierre tombale de Henri de Merode et de son épouse Françoise. Les époux sont représentés en gisant avec leurs quartiers de noblesse (armoiries) ; à gauche, faisant la séparation entre le choeur et le transept se trouvent des fonts baptismaux romans.
