Sint-Martinus
Kerkstraat
3640 Kessenich (Kinrooi)
Eglise | 1898 | Néogothique | Culte catholique
Carte
Heures d’ouverture
01 janvier - 31 décembre
lun 10.00 - 17.00
mar 10.00 - 17.00
mer 10.00 - 17.00
jeu 10.00 - 17.00
ven 10.00 - 17.00
sam 10.00 - 17.00
dim 10.00 - 17.00
Accès limité en raison d'une cloison vitrée.
Offices religieux
Description
Cette église, également appelée "la perle de la vallée de la Meuse", est un monument protégé depuis 2004. C'est un bâtiment de style néo-gothique, conçu et construit à partir de 1898.
L’architecte Jos Tonnaer, venant de Thorn, a conçu à la fois la structure et l'intérieur de l'église. L'application cohérente de ce principe a fait de cette église un ensemble homogène et harmonieux, exécuté par des artistes et des artisans compétents et renommés. La décoration n'a pas été réalisée uniquement pour embellir le bâtiment, mais vise délibérément à contribuer à accroître la connaissance et la perception de la foi des fidèles.
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Photos
Éléments remarquables
Intérieur néogothique
L'église Saint-Martin de Kessenich a été conçue par l'architecte thornois Jos Tonnaer en 1898. Il était l'élève et le collaborateur du célèbre maître d'œuvre néerlandais Pierre Cuypers.
Suivant les idées néogothiques, l'architecte était responsable non seulement du gros œuvre, mais aussi de l'ensemble de l'aménagement intérieur de l'église. L'application systématique de ce principe a permis à cette église de former un ensemble très parfait et harmonieux, d'autant plus que l'architecte a fait exécuter ses projets par des artistes et des artisans de renom.C'est pourquoi cette église est appelée la Perle du Maasland.
Choeur et vitraux
Dans l'église à trois nefs, le chœur polygonal, magnifiquement et richement décoré, attire particulièrement l'attention. Six colonnes de marbre, couronnées de chapiteaux dorés, soutiennent le déambulatoire voûté, ce qui est en soi une caractéristique rare dans une petite église rurale.
Les vitraux ont été réalisés par l'atelier brugeois Dobbelaere. Six petits vitraux font référence à l'histoire du salut. Cinq grands vitraux évoquent des passages de la vie du Christ.
Peintures
Peintures de style néo-gothique de l'atelier gantois Leo Bressers.
Les peintures comprennent :
- les représentations des 12 apôtres et des 4 pères de l'Église sous des dais richement peints, au-dessus du chœur ;
- le couronnement de la Vierge et la glorification de la Sainte Famille, tous deux entourés d'anges musiciens, respectivement à gauche et à droite sur le mur est du transept ;
- les allusions à la litanie de Notre-Dame sous les fenêtres de la nef centrale.
Statue gothique de la Vierge avec sainte Anne et l'enfant Jésus - XVIe siècle
La sculpture présente des affinités évidentes avec les sculptures de l'atelier du Maître d'Elsloo, comme la pose et la chevelure de l'Enfant Jésus. Toutefois, le pli de cette sculpture est plus lourd et les personnages sont également assez lourds et trapus.
Selon les recherches approfondies menées en 2014 par l'Institut Royal du Patrimoine Artistique de Bruxelles, cette sculpture possède le langage formel mais n'appartient pas directement à l'atelier du Maître d'Elsloo. D'ailleurs, le langage formel se retrouve dans les sculptures de toute la région, du Bas-Rhin à la partie plus méridionale de la Meuse.
Pierre tombale Guido van Malsen et Johanna van Kessenich - XVIIe siècle
Dans le cimetière du côté sud de l'église Saint-Martin se trouve la pierre tombale de Guido van Malsen et de son épouse Johanna van Kessenich. Guido van Malsen était seigneur libre de Broekhuizen, Kessenich, Borgitter et Bronshorn. Il est décédé en 1618. La pierre tombale montre encore le contour des huit quartiers de noblessse de Guido van Malsen et de ceux de son épouse Johanna van Kessenich.
Cette pierre tombale se trouvait à l'origine dans l'ancienne église de Kessenich.
La colline et la chapelle funéraire
"Der Berg" est une colline de mottes avec les vestiges d'une tour de château faite de blocs de Meuse dans le centre de Kessenich, en face de l'église Saint-Martin. Il s'agit d'un monticule surélevé artificiellement, qui était autrefois un fossé. Les vestiges d'un donjon sont encore visibles sur la motte. Le bâtiment situé sur la motte a été utilisé jusqu'à la fin du XVIIe siècle, après quoi il est tombé en ruine.
En 1825, la famille Michiels van Kessenich a fait niveler le sommet de "De Berg" pour y construire une crypte. En 1899, le baron Hendrik Michiels van Kessenich construisit la chapelle funéraire néogothique actuelle.
