01 juin - 14 septembre
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ven 10.00 - 16.00
sam 10.00 - 16.00
dim 10.00 - 16.00
L'église paroissiale a été souvent considérée comme la "cathédrale du Hageland" à cause de ses grandes dimensions malgré l'exiguité du village.
Le Vlaams Instituut voor Onroerend Erfgoed ne lui fait pas honneur : "Le seul élément ancien de cet ensemble néo-gothique est la tour ouest avec sa petite tour sud semi-circulaire. Il s'agit d'une solide construction carrée à trois étages en pierre calcaire sablonneuse et quartzite de style transitoire (13e siècle)".
D'autres sources sont plus généreuses. Le Gids voor Vlaanderen mentionne à juste titre l'architecte Alexander Van Arenberg, issu de cette famille d'architectes louvanistes qui construisit des dizaines d'églises néo-gothiques dans le Hageland. L'église de Binkom fut entièrement construite par lui en 1874-1875, à l'exception de la tour ouest du 13e siècle.
La publication du Davidsfonds "Het Hageland van A tot Z" mentionne aussi la tombe du curé Jacob Mellaerts près du mur du cimetière, côté choeur. Jacob Mellaerts, né à Binkom (1845-1925) est connu comme travailleur social et co-fondateur du Boerenbond belge.
A l'intérieur, l'attention est immédiatement attirée par les vitraux figuratifs, notamment un vitrail du choeur dû à Grossé (1888). A noter également le maître-autel néo-gothique de 1894 et les orgues de Van Dieter datant d'environ 1850.
Le conseil de Fabrique souhaite, en ouvrant l'église, permettre à de nombreuses personnes de la visiter par intérêt culturel ou religieux ou tout simplement d'y entrer pour y percevoir le calme et le silence.
KIKIRPA : Photothèque en ligne
Dans le jubé se trouve un orgue Van Dinter (1850) de grande valeur. Il fut transformé vers 1900 et placé dans une armoire néogothique par A. Dhondt de Kessel-Lo. Quand l’orgue résonne, l’édifice donne toute sa splendeur.
Au-dessus du grand chandelier, près de la table d’accueil, se trouvent deux statues dorées d’anges en long vêtement et avec les ailes déployées. Elles se tiennent debout sur un piédestal qui sort d’un arbre. Cet arbre est un socle doré à trois bras autour duquel tourne un cercle portant l’inscription : Lucifer qui nesirt occasum, l’étoile du matin qui ne se couche jamais. Selon le rite catholique romain de Pâques, Lucifer, le porteur de lumière, fait référence à Jésus. Le texte sur le chandelier vient du chant d’allégresse de Pâques. Flammas eius Lucifer matutinus inveniat : ille, inquam, lucifer, qui nescit occasum, Christus filius tuus qui, regressus ab inferis, humano generi serenus illuxit, et vivit et regnat in saecula saeculorum. (Que l’étoile du matin se trouve en feu : cette étoile du matin, je dis, qui ne se couche jamais, c’est le Christ, votre Fils, qui en ressuscitant de l’empire des morts, a répandu sa lumière claire sur le genre humain, et vit et règne pour toujours et éternellement). En néerlandais, Lucifer désigne souvent le diable avant sa chute. Notre église abrite toutes sortes d’anges. Ayez une belle pensée ou un souhait en la visitant !