01 avril - 31 octobre
lun 8.00 - 18.00
mar 8.00 - 18.00
mer 8.00 - 18.00
jeu 8.00 - 18.00
ven 8.00 - 18.00
sam 8.00 - 18.00
dim 8.00 - 18.00
01 novembre - 31 mars
lun 8.00 - 17.00
mar 8.00 - 17.00
mer 8.00 - 17.00
jeu 8.00 - 17.00
ven 8.00 - 17.00
sam 8.00 - 17.00
dim 8.00 - 17.00
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Admirons d'abord l'extérieur de cette belle église romane du XIIe siècle, seul exemple du style clunisien en Belgique,
- par l'ouverture du porche de l'ancienne ferme du prieuré : montez la rue d'Engihoul sur 20 mètres.
- depuis la place du village : vue de l'église sur sa butte avec son élégant clocher octogonal percé de baies géminées et avec l'ancien cimetière à sa gauche.
- depuis le "Vôye di mèsse" (le chemin des messes) : empruntez la rue de l’Église en longeant le mur du cimetière jusqu’au premier sentier sur votre droite. De cet endroit belle vue sur le jardin du presbytère, l'étang et l’arrière de l’édifice.
On est immédiatement frappés par l'ampleur, l'équilibre, la simplicité et la chaleur de l'ensemble éclairé par le vitrail en forme de trèfle au-dessus du chœur (ateliers Joseph Osterrath, 1906) et les trois vitraux colorés au fond de l'abside.
La grande nef est séparée des nefs latérales (belles voûtes) par des piliers carrés alternant avec des piliers faibles, colonnes ou faisceaux de 4 colonnes engagées disposées en sens différent. Ceci apportant de la légèreté à l'ensemble.
De curieuses colonnettes jumelées et torsadées ornent et prolongent les piliers forts.
Très originaux, ils datent de la 2e moitié du XIIe siècle en calcaire de Meuse. Fait unique, il est soutenu par 13 supports : un fût central entouré de 12 colonnettes. Cuve monolithe carrée (la partie creusée affecte la forme d'une demi-sphère). Extérieur orné de sculptures d'inspiration syrienne : sur chaque côté, 2 lions acculés ; aux angles, des têtes humaines barbues, représentant sans doute les 4 fleuves du paradis. L’une d'elles est couronnée.
Le couvercle est en dinanderie (XVIIe siècle) dont la croix d'origine, volée, a été remplacée par un croix datant d’avant 1895.
Au centre de la grande nef, un Christ tout en chêne, œuvre du sculpteur liégeois Maître Balthazar et peint par "Maître Lambert" (Lombard ?), peintre du palais du Prince-évêque sous Erard de la Marck.
Remarquez la lourde couronne d'épines et le pagne agité par le vent. Il appartient à la fin de l'époque gothique, le vêtement volant marque la transition vers la Renaissance.
Dans la nef latérale droite, vous remarquerez 3 statues :
- Sainte Catherine d'Alexandrie (bois, XVIe siècle) : l'empereur barbu, couronné et portant sceptre, est vaincu (épée) par la science (livre) de la sainte, l'épée rappelle encore la décapitation de la martyre.
- Saint Jean l’Evangéliste (bois, XVe siècle) : chevelure ondulée qui l'apparente à la précédente. Son geste de bénédiction fait sortir de la coupe (sous la forme d'un dragon ailé) le poison mortel qui lui était destiné.
- Sainte Barbe (bois, XVIe siècle) : reconnaissable à sa tour aux 3 fenêtres et à la palme du martyre.
- Celle du «Révérend Jean Magonet, qui fut 27 ans curé de ce lieu et mourut le 8 janvier 1714». (transept gauche)
- Celle d'un certain Pirlot, échevin de Huy, de 1508, un blason au centre et aux 4 angles, inscription en caractères gothiques. (transept gauche, en face de la précédente).
- La plus ancienne datée de 1300 (MCCC, dans le coin supérieur droit), est-ce celle d'une certaine Marie (Maroie), épouse de Henry de Vill...? (transept de droite, sous un Christ en croix)
- La plus récente (seule en latin) est celle du Révérend Jean-Henri Gérardi, curé de Saint-Séverin durant 48 ans, décédé le 24 août 1790 (nef de droite, proche du transept.