Saints-Antoine-Ermite-et-Apolline
Rue Neuve 3
4860 Pepinster
Eglise | 1893-1899 | Néogothique | Culte catholique
Carte
Heures d’ouverture
01 janvier - 31 décembre
lun -
mar -
mer -
jeu -
ven -
sam -
dim 10.00 - 17.00
Un sas vitré, ouvert tous les jours, permet une vue sur quelques éléments remarquables de l'église.
Eglise fermée suite aux inondations de juillet 2021.
Visites guidées
Sur demande : +32 87 67 57 41
Offices religieux
Voir horaires actualisés sur le site de notre partenaire EgliseInfo et sur le site de l'Unité Pastorale Emmaüs Hoëgne et Vesdre
Description
Située dans la rue principale de la commune, l’édifice extérieur est discret et se remarque peu.
La surprise est à l’intérieur. On se trouve alors en présence d’un des édifices néogothiques les plus remarquables du pays. L’aménagement intérieur est en effet d’une grande richesse artistique. Il est dû à l’initiative de l’abbé Balau, curé de Pepinster en 1891, qui sollicita les meilleurs artistes et artisans de l’époque, notamment à Liège, Louvain et Gand. Le résultat est impressionnant.
On remarquera d’abord le plafond voûté de couleur ocre. Sur les murs, partout des peintures de scènes religieuses. On a calculé que l’église contenait près de 600 personnages peints ou sculptés ! Particulièrement réussi, le couronnement de la Vierge au dessus de l’autel de droite. Très nombreux et beaux vitraux. Etonnant aussi le chemin de croix composé de 18 grandes tapisseries exécutées sur base des anciennes tapisseries de Bruxelles et placées sur les murs de la grande nef, au-dessus des colonnes mais malheureusement peu visibles à cette hauteur. A noter encore l’autel du chœur en marbre de Tournai et une statue de la Vierge en bois polychromé.
Classée en 2013 dans la liste du Patrimoine exceptionnel, cette église est considérée par l'Institut du Patrimoine Wallon (IPW) comme « une des 100 merveilles de Wallonie ».
KIKIRPA : Photothèque en ligne
Photos
Éléments remarquables
Le couronnement de la Vierge
Une grande peinture murale située au-dessus de l’entrée de la chapelle de la Vierge retient particulièrement l’attention : «Le couronnement de la Vierge». La Vierge et le Christ sont entourés d’un peuple de témoins, tous identifiés, dont saint Lambert, saint Antoine-Ermite, saint François d'Assise, saint Remacle, saint Vincent de Paul, sainte Barbe… La peinture a été réalisée par Adolphe Tassin, élève de Jules Helbig vers 1909.
La voûte
Une part importante de l’atmosphère de l’ensemble intérieur provient du système original de voûtaison dit "Francart". Elle est quasiment innovatrice dans l’architecture religieuse, et est composée d’une structure métallique sur laquelle reposent des bardeaux de terre cuite. Ils forment un fond original de couleur naturelle ocre rouge sur lequel se détachent les peintures réalisées par Adolphe Tassin.
Les 3 grandes verrières
Les vitraux de l’église, réalisés par les ateliers Gustave Ladon à Gand, illustrent l’histoire ecclésiastique de nos régions. Le grand vitrail occidental, au fond de la nef, retrace cette évolution depuis les origines. Dans le transept sud, le vitrail de l’Ancien Testament est l’un des plus remarquables. Au nord, le vitrail de l’Église confronte récits de l’Ancien et du Nouveau Testament, où figurent apôtres et évangélistes.
La croix triomphale
L'entrée du chœur est signalée par une majestueuse croix triomphale due aux ateliers Van Uytvanck et Goffaerts pour la statuaire et à Oscar Algoet pour la polychromie. Celle-ci est posée sur une poutre (la trabe) et est entourée de quatre statues : la Vierge, saint Jean, les personnalisations de la nouvelle (l'Eglise) et de l’ancienne (la synagogue) Alliances.
L'autel majeur
L’autel majeur, œuvre des ateliers Van Uytvanck, Goffaerts (sculpture) et d’Algoet (polychromie), date de 1896. Sa base est en marbre noir de Tournai. La table est surmontée d’une prédelle en bois polychromé ornée de 12 médaillons des apôtres. Le retable encadre la niche du tabernacle serti de cabochons et présente deux scènes en haut-relief : la Dernière Cène et la Multiplication des Pains, entourées de volets en bois polychromé.
Les tapisseries formant le chemin de croix
Les murs de la nef sont ornés d’un chemin de croix unique composé de 18 tapisseries de haute lisse. Réalisées par l’école des Sœurs Annonciades d’Heverlee d’après les cartons du chanoine Armand Thierry, elles s’inspirent de modèles bruxellois du maître Jean van Room (1500 1515). Ces œuvres assurent une transition harmonieuse entre les niveaux. Employer la tapisserie pour un chemin de croix d’une telle ampleur en église est exceptionnel et sans autre exemple connu.
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