01 janvier - 31 décembre
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01/04 - 31/10
lundi - mardi - jeudi : 18.30
mercredi et vendredi : 8.30
samedi : 18.00
dimanche : 8.00 - 10.30
01/11 - 31/03
lundi - mardi - jeudi : 17.45
mercredi - vendredi : 8.30
samedi : 18.00
dimanche : 8.00 - 10.30
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Très présente dans le paysage urbain de la ville grâce à son clocher baroque, l'édifice gothique actuel en appareil de calcaire date des environs de 1500 et remplace une construction fondée sans doute au IXe siècle et qui fut détruite vraisemblablement par le sinistre de 1484.
Témoignant de l'école gothique mosane dans la région, l'église Saint-Remacle présente un plan de composition simple et lisible, avec un chœur presque aussi long que la nef. La nef, le transept et le chœur, datant donc du Bas Moyen Âge, témoignent du style gothique flamboyant de cette époque, avec notamment les formes de flammes dans les baies (appelées remplages) et la suppression du triforium.
Collection significative de têtes sculptées à la retombée d'arcades et de nervures ainsi que sous les corniches de la grande nef qui annoncent la Renaissance et un monde plein de mutation avec le fameux "Eloge de la folie" d'Erasme publié en 1509. Nombreuses oeuvres d'art en bois polychrome et autres pièces du XVe au XIXe siècle. Les vitraux actuels (1974) sont l'oeuvre de Louis-Marie Londot.
Grande tour percée par un portail classique daté de 1715.
Quatre lions sont positionnés sur les angles inférieurs du pilier. Les quatre têtes masculines coiffées d'un chaperon qui ornent la cuve sont un motif traditionnel et représentent les points cardinaux et les quatre fleuves du Paradis.
Les vitraux actuels (1974) sont l'oeuvre de Louis-Marie Londot. Ces vitraux contemporains apportent la couleur et ses grandes verrières glissent une touche contemporaine dans les baies ogivales de cet édifice.
Les grandes fenêtres témoins du gothique flamboyant avec notamment les formes de flammes dans les baies sont marquées de modernité et couleurs aux sujets simples. Mais c’est un art toujours dominé par les couleurs et la richesse artistique de leur contraste.
Calvaire de la fin du 16e s, en bois doré, finement restauré. La Vierge Marie et saint Jean de part et d’autre du Christ mort en croix. La Vierge est debout, la tête inclinée, les mains jointes, tenant son manteau brodé. Saint Jean, lève la tête vers le Christ, la main droite sur le cœur.
Remarquable sculpture polychrome de l'école de Jean Del Cour (vers 1700). C'est l'art du drapé : il a quelque chose d'aérien, de chatoyant, de frémissant; les étoffes ne sont jamais pesantes ; les longs plis continués sontrares, les arêtes nettes aussi.
Statue de Dieu le Père portant sur ses genoux le corps du Christ mort. Ce thème est rarement représenté dans l’iconographie chrétienne. La Vierge est généralement représentée avec son fils mort sur les genoux (piéta).
Entrez sans frapper dans cet univers parallèle haut en couleurs.