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01 avril - 21 avril
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26 août - 30 août
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L'église néo-gothique Saint-Pierre en brique date de 1878-1880 et a été conçue par l'architecte Charles Demaeght. Le mobilier est néanmoins plus ancien. Les fonts baptismaux datent de 1597 et les deux confessionnaux sont du début du 18e siècle.
En 1896 on commanda aux frères Adrien et Salomon Van Bever (Laeken) un orgue pour la nouvelle église. L'instrument rejoint la tradition romantique de cette époque. Chaque année un festival d'orgue y est organisé. Le facteur d'orgues J.P.Draps de Kortenberg exécute un plan de restauration en différentes phases.
A l'occasion du jubilé de la paroisse Saint-Pierre, Robert Van den Haute, Jean-Paul Denis et Guy Paulus ont publié "900 ans de présence chrétienne à Jette (1095 - 1995)". En plus des orgues, ces auteurs attirent l'attention du lecteur sur les éléments suivants :
Le monument funéraire de la famille de Villegas se trouve dans la nef gauche. Il est en marbre noir et présente, au sommet, en marbre blanc, les armoiries de la famille aristocratique des Villegas, derniers seigneurs du comté de Saint-Pierre Jette.
Les sculptures en bois méritent tout spécialement l'attention : les médaillons sur les confessionnaux, notamment saint Jérôme (à gauche), saint Grégoire le Grand (à droite) et saint Pierre (au-dessus de l'autel latéral gauche, le coq se trouvant en bas à gauche).
Les deux bannières de procession proviennent des confréries, organisations de laïques poursuivant un dessein religieux. Celles-ci ont existé dans la paroisse du 18e jusqu'au début du 20e siècle.
La pièce maîtresse de l'église est la statue de la Vierge Marie avec l'Enfant Jésus, devant à droite, mesurant 1,90 m de hauteur. Les fonts baptismaux sont probablement l'oeuvre la plus ancienne de l'église (1597).
KIKIRPA : Photothèque en ligne
Le mausolée de la famille Villegas se trouve devant la porte fermée dans la nef latérale gauche. Le monument funéraire a d'abord été érigé dans la chapelle des Sœurs Annonciades, rue de Louvain à Bruxelles. En 1784, la chapelle a été démolie et le monument transféré dans l'ancienne église de Jette. Lors la construction de l'église néo-gothique, le mausolée a été préservé.
La tombe est en marbre noir et porte au sommet les armoiries en marbre blanc de la branche noble de Villegas, descendants de la famille de Kinschot, comtes de Saint-Pierre à Jette. L'ensemble dégage élégance et harmonie. L'inscription en latin donne les noms des défunts avec leurs titres de noblesse : Gaspar de Villegas, décédé le 4 décembre 1785 et son épouse Isabella Vanderlaen, décédée le 24 septembre 1783.
En 1896, la Fabrique d'église de l'époque chargea les frères Adrien et Salomon Van Bever de construire un orgue pour la nouvelle église néogothique Saint-Pierre de Jette. Depuis 1880, ils dirigeaient leur propre entreprise à Laeken. Les frères eurent une grande influence sur la facture d'orgues de la fin du XIXe siècle jusqu'au début du XXe siècle. L'orgue, qui a été placé en 1898 dans l'église Saint-Pierre, était l'une des plus belles créations du style romantique. Le buffet d'orgue est en style néo-gothique.
Les confessionnaux datent du XVIIIe siècle. Il s'agit de meubles en chêne de l'ancienne église ou de l'église abbatiale de Dielegem (fermée en 1796). De chaque côté, un médaillon a été placé entre les confessionnaux. Ils représentent un Père de l'Eglise et ont été réalisés par un maître inconnu dans la seconde moitié du XVIIe siècle.
Médaillon de saint Jérôme (à gauche). Aux 4ème - 5ème siècles, Jérôme traduisit la Bible de l'hébreu en latin. Cette traduction, la Vulgate, est devenue la traduction officielle de l'Église de Rome. Jérôme est entouré de rameaux de vigne et de grappes de raisin comme symboles de fertilité.
Médaillon de saint Grégoire le Grand (à droite). Grégoire le Grand fut pape de 590 à 604. Il est représenté avec les ornements de la papauté. Sur son épaule se trouve un pigeon, symbole du Saint-Esprit qui lui inspira les chants religieux grégoriens. En bas, le médaillon porte deux poissons et en haut, deux petits anges portent un bouclier avec la Mère de Dieu et l'Enfant.
Médaillon avec saint Pierre : au-dessus de l'autel latéral gauche se trouve un médaillon représentant saint Pierre lorsqu'il se souvient des paroles de Jésus : "Tu me renieras trois fois cette nuit, avant que le coq ne chante deux fois" (Marc 14,30). Le coq est représenté à gauche de Pierre. La posture de ses mains et de son visage trahit son désespoir. L'œuvre est en chêne et date du XVIIIe siècle.
A côté du médaillon de saint Pierre se trouve une bannière. Deux autres sont placées de chaque côté du chœur. Elles appartenaient aux confréries qui existaient dans la paroisse du 18ème au début du 20ème siècle. Les confréries sont des organisations dans lesquelles les laïcs s'unissent pour servir un but divin. L'établissement d'une confrérie devait être approuvé par l'Eglise et était habituellement dédié à un saint particulier. Les frères s'entraidaient et accomplissaient souvent aussi des œuvres de charité.
Les bannières ont été portées en procession et proviennent de la chapelle du couvent des Dames du Sacré-Cœur, où les confréries de Jette ont tenu leurs réunions pendant de nombreuses années.
Bannière du Saint-Sacrement : près de saint Pierre se trouve la plus ancienne bannière de la confrérie du Sacrement des Autaers, probablement fondée en 1751 à l'époque du pasteur Alexandre Sigaut. Cette fraternité se composait de 50 à 100 hommes qui se rencontraient chaque mois. Ces gardes du corps de l'Invisible ont participé à des processions festives et à d'autres cérémonies.
Bannière de la fraternité de Saint-François-Xavier : dans le choeur à droite se trouve l'étendard de la fraternité de Saint-François-Xavier, pour la conversion des pécheurs, canoniquement fondée le 3 décembre 1865.
Bannière de la fraternité de la Sainte-Famille : la bannière de gauche appartenait vraisemblablement à la fraternité de la Sainte Famille au début du 20ème siècle.
La pièce maîtresse de l'église est la statue de la Vierge Marie avec l'Enfant Jésus, à l'avant droit de l'église. La statue de Marie, haute de 1,90 m, est celle d'une femme avec la lune sous ses pieds, comme décrit dans le livre de l'Apocalypse de Jean (12:1-7). En tant que reine du Ciel, elle porte une couronne sur la tête. La statue a été restaurée de 1959 à 1962 par l'IRPA.
La sculpture porte un monogramme AV qui fait référence au fabricant, le sculpteur malinois Abraham Van Avont (XVIIe siècle).
Les fonts baptismaux sont probablement l'œuvre la plus ancienne de l'église. Ils datent, de 1597, comme il est écrit sur la cuve. Le couvercle en laiton, un alliage de cuivre, porte l'année 1778. Les fonts baptismaux se trouvent dans le transept droit dans un creux dans le sol.
Quand les croyants entrent dans un espace sacré, ils font un geste de purification qui est un rappel de leur baptême : un signe de croix avec de l'eau bénite. Des bénitiers se trouvent donc de part et d'autre de l'entrée principale. Les pieds sont dans le même style que les colonnes. Près de l'entrée latérale, le bénitier est construit dans le mur avec les symboles IHS : Jésus notre sauveur.