Saint-Martin
Place de Steenkerque
7090 Steenkerque (Braine-le-Comte)
Eglise | XII-XVI | Néogothique | Culte catholique
Carte
Heures d’ouverture
01 janvier - 31 décembre
lun 10.00 - 17.00
mar 10.00 - 17.00
mer 10.00 - 17.00
jeu 10.00 - 17.00
ven 10.00 - 17.00
sam 10.00 - 17.00
dim 10.00 - 17.00
Offices religieux
un dimanche sur deux : 11.00
Voir horaires actualisés sur le site de l'Unité pastorale ou celui de notre partenaire EgliseInfo
Description
Située sur un éperon rocheux dominant la Senne, cette église toute en pierre de taille de la région dégage une belle et harmonieuse impression malgré plusieurs changements au cours des siècles. Le bâtiment a une partie d'origine romane, mais date principalement du XVIe et XVIIe siècle et est essentiellement d'apparence gothique. La tour se termine par une flèche pyramidale.
A l’entrée, on admire une sculpture originale et récente de Claire Kirkpatrick, intitulée « Le loupiot » (1999), représentant un personnage mi-homme, mi animal avec son long museau.
L’intérieur a été restauré en 2004-2006 pour lui redonner fraîcheur et luminosité et mieux mettre en évidence ce cadre noble et austère. On remarquera une ancienne dalle funéraire de G. de Ghavre (1447) et B. du Bos (1464).
Photos
Média
Éléments remarquables
Les petites têtes sur les façades
Au-dessus de la fenêtre de l'entrée, une petite tête sort du mur. Son amie fait de même quelques mètres plus haut. Enfin, une troisième veille également sur les environs, accrochée à la tourelle d'escalier du clocher. Ce sont des évangélistes, mais le quatrième a malheureusement disparu. Symbolisant la Bonne Nouvelle, leurs têtes ornaient des fonts baptismaux très anciens, remontant au XIIe siècle, ou peut-être même plus loin encore.
Le choeur et ses fenêtres
Le choeur et ses fenêtres en arc de cercle (plein cintre) remontent à l'époque romane (XIIe siècle).
Ancienne chapelle privée
La sacristie actuelle était auparavant l'ancienne chapelle privée des seigneurs (la porte à gauche du choeur). Ils y entraient par une petite porte dérobée à l'arrière de l'église, toujours visible. Une ouverture était sculptée dans le mur donnant sur le choeur. De cette manière, les seigneurs pouvaient assister à la messe sans se mêler au peuple.
La salle communale gothique
A l'époque, les seigneurs et les représentants du village se réunissaient dans la salle communale construite au sein de l'église. Tout comme la nef et ses chapelles, elle remonte au XVIe siècle et présente des particularités gothiques. Aujourd'hui, elle n'est pas accessible mais on peut avoir une idée de ce qu'était une salle communale en allant voir l'église d'Horrues toute proche.
La lame funéraire de Guillaume de Gavres
Dans la chapelle de gauche, (le bras nord du transept), deux visages blancs, très lumineux, veillent sur l'église : Guillaume de Gavres et son épouse Béatrix du Bos. Cette lame funéraire était originellement placée horizontalement sur des lames de pierres aux extrémités en forme de lion.Allongé, la tête sur un petit oreiller, signe de leur repos éternel, le couple attend le jour du jugement dernier. Leurs vêtements d'apparat s'imbriquent parfaitement dans les lignes fines et délicates du décor : des tours gothiques, agrémentées çà et là de petits motifs floraux. Ils sont accompagnés d'un lion et d'un petit chien, symbolisant la force et la fidélité, mais également des quatre évangélistes.
Un incendie criminel à Steenkerque
C'est à cause d'une histoire d'amour que le village fut incendié. Jacqueline de Bavière, comtesse du Hainaut, épouse du duc de Brabant décide de le quitter pour épouser celui qu'elle aime : le fils du roi d'Angleterre. Quel rapport avec Steenkerque ? A l'époque, les seigneurs doivent jurer fidélité à leur suzerain. Guillaume de Gavres, seigneur de Steenkerque, se trouve face à un dilemme : défendre les intérêts de la comtesse ou suivre le duc de Brabant, voisin très important. Il choisit de soutenir Jacqueline de Bavière. En signe de représailles, Jean IV de Brabant met tout bonnement le feu au village. Cependant, le duc épargne la vie de Guillaume de Gavres (cf. la lame funéraire)
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