01 juillet - 31 août
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ven 14.00 - 18.00
sam 14.00 - 18.00
dim 14.00 - 18.00
Pendant les horaires d'ouverture
samedi 18.00
Pour apprécier cette petite église, la plus ancienne de la ville de Montreuil puisqu’une mention est faite de son existence à la fin du XIe siècle, il faut ouvrir la porte de l’édifice : vous admirerez un édifice totalement baroque reconstruit en 1771 et désorienté (un chœur placé à l’ouest) pour des motifs d’accessibilité.
Les précédentes municipalités ont rendu tout son lustre extérieur et intérieur à cette église consacrée à l’ermite breton Josse parce que la tradition le fait séjourner vers l’an 650 dans ce val de Canche avant de fonder un ermitage à Saint-Josse-sur-Mer.
Détruit en grande partie lors de l'autodafé de 1793, il est composé principalement
d'objets provenant de l'abbaye Sainte Austreberthe de Montreuil-sur-Mer et reste l'un
des plus riches trésors d'église du nord de la France. Parmi les pièces conservées, la plus
ancienne est la crosse de l'abbesse de Pavilly, sainte Austreberthe. D'autres objets tels
que des reliquaires d'émail ou d'argent doré réhaussés de cabochons et pierres semi-
précieuses datent du Moyen Âge. Une partie de ces pièces d'orfèvrerie est présentée
dans une vitrine, l'ensemble n'est visible que lors des visites guidées.
Elle ne compte aujourd'hui plus que sept travées, dont les trois dernières sont occupées par le chœur de l'édifice. Composée de grandes arcades soutenues par des piliers octogonaux (la nef comportais autrefois deux nucaux supérieurs : les fenêtres hautes (aujourd'hui disparues) et le triforium, modifié vers 1480 Des motifs végétaux, animaux et humains évoquant des scènes bibliques ou cocasses, ornent le frise ou sépare le triforium des grandes arcades ainsi que les chapiteaux des piliers.
Le clocher-porche est modifié en 1771 par Claude Brunion, architecte hesdinois, qui rehausse la tour centrale et la coiffe d'un lanternon. Sur la partie haute du porche, les quatre voussures sont décorées de quarante-deux bas-reliefs du xv° siècle représentant des scènes de la vie de la Vierge et des patriarches. En-dessous, le Christ est entouré de deux anges portant un encensoir. Ces statues, ainsi que celles des parties latérales du portail (piédroits) datent de 1874. Parmi elles, on retrouve saint Benoit-Joseph Labre et saint Josse (à gauche) et saint Walloy avec ses deux poissons (à droite).
Victor Hugo, lors d'une visite de l'édifice le 5 septembre 1837, le dessine sur son carnet de route.
Sur le mur au fond du chœur, l'imposant tableau de Jean-Baptiste Jouvenet (XVIlle siècle) évoque « La vision de saint Dominique, lorsque la Vierge implore la grâce des pêcheurs. Dans le collatéral nord (gauche) se trouvent l'autel Notre-Dame du XVIl° siècle et la chapelle Notre-Dame dite des Arbalétriers. Dans les feuillages du chapiteau du pilier circulaire ou les clés de voûte se dissimulent des arbalètes. Dans le collatéral sud, le tableau situé au-dessus de l'autel dédié à saint Pierre provient de l'abbaye Sainte-Austreberthe.