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Sur les hauteurs de la Loire se dresse l’église Saint-Martin du Cellier. Le bourg tire son nom du latin « cellarium », qui désigne le garde-manger. Cette toponomie rappelle le passé du lieu, marqué par la présence de prieurés sur les coteaux, notamment celui de Saint-Méen dont la chapelle est encore visible aujourd’hui.
Au XIXe siècle, le site se développe et une nouvelle église, plus grande, est construite à partir de 1896. L’église Saint-Martin vient remplacer une ancienne église des XV-XVIe siècles. Les plans de style romano-byzantin sont conçus par l’architecte René-Michel Ménard, qui ne peut mener le chantier. Celui-ci est confié aux architectes Lagaury et Libaudière. Faute de moyens, les travaux doivent être interrompus et ne reprendront qu’après la Première Guerre mondiale.
Récemment restaurée, l’église domine toujours le paysage et se reconnaît facilement grâce à sa pierre de schiste, typique de la région. Elle est aujourd’hui inscrite Monument Historique.
Cette descente de croix est l’œuvre du sculpteur nantais Jean Mazuet (1908-1984). Elle est réalisée durant la Seconde Guerre mondiale. Aux pieds de la scène, une inscription latine déclare « O vous qui passez par ici, arrêtez-vous et voyez s'il existe une douleur comparable à la mienne ».
Protégée au titre des Monuments Historiques, cette statue en bois polychrome du XVIIIe siècle représente le Christ ressuscité, vêtu de son linceul. Sa main droite est levée en signe de bénédiction, tandis qu’il tient une croix de l’autre main. Dans les représentations traditionnelles, le Christ porte souvent l’étendard dit de la Résurrection : une bannière blanche frappée d’une croix rouge, symbole de sa victoire sur la mort.
Ce haut-relief représente saint Martin en soldat, endormi au pied d’une forteresse. Au-dessus de lui apparaissent le Christ et des anges. Cette scène illustre le songe qui suit l’épisode de la Charité, où à Amiens il a coupé en deux son manteau militaire pour le partager avec un mendiant. La nuit suivante, le Christ lui apparaît vêtu du manteau et expliquant aux anges : « Martin, qui n’est que catéchumène, m’a couvert de ce manteau ». Une évocation de l’Évangile selon Matthieu : « Ce que vous avez fait au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous l'avez fait ».
Réalisées entre 1925 et 1931, elles sont l’œuvre des frères Paul et Albert Lemasson, artistes locaux, originaires de Saint-Mars-du-Désert.
Le chœur est dominé par une fresque représentant la Charité de saint Martin où les artistes se sont amusées à reproduire la scène non pas à Amiens mais sur les bords de la Loire.
Sous ce tableau, quatre scènes relatent la vie du saint :
D’autres fresques de ces artistes sont visibles dans l’église dont le Monument aux Morts qui représente la Vierge soutenant un soldat mourant.
C’est une œuvre remarquable de l’art religieux des années 1930, peinte par Albert Lemasson. Il choisit un cadrage serré pour que les scènes soient vues de près, avec des personnages représentés à mi-corps. La plupart des images sont carrées, pour créer un lien fort avec le spectateur. Le style est expressif mais adouci par des couleurs douces, comme les bleus de la Vierge. Le Christ y porte un vêtement blanc, symbole de paix et de sacrifice.