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Vacances scolaires
mercredi au samedi : 13.30 - 17.30 (sauf 25/12 et 01/01)
A l’origine, l’édifice construit au XVIIe siècle est une chapelle, celle des Carmes déchaux (ou déchaussés) nouvellement arrivés à Lille. Les travaux de construction commencent en 1701 et sont confiés à l’architecte Thomas-Joseph Gombert. Les travaux, interrompus par le siège de Lille en 1708 et la Guerre de Succession d’Espagne, reprennent sous la direction du neveu de l’architecte initial, François-Joseph Gombert. La chapelle, inaugurée en 1758, est un remarquable témoignage du style jésuite, mouvement artistique né de la Contre-Réforme Catholique, proche du style baroque, qui considère l’art comme un élan missionnaire au service de la foi.
Quand l’ancienne église paroissiale Saint-André, accolée aux remparts, est détruite en 1784, la chapelle des Carmes devient la nouvelle église paroissiale, dans laquelle de grandes personnalités françaises seront baptisées comme le cardinal Lienart, le général Faidherbe et Charles de Gaulle dont la maison natale est toute proche.
L’entrée de l’église est encadrée par deux majestueuses représentations sculptées de saint Pierre et de saint Paul. L’église est à trois vaisseaux sans transept. Son décor intérieur est d’une incroyable richesse car certains éléments proviennent des édifices religieux de la ville dont le mobilier a été dispersé à la Révolution Française. On peut y admirer de nombreuses œuvres du XVIIe et du XVIIIe siècle et un somptueux mobilier, comme l’extraordinaire chaire.
L’église Saint-André de Lille est classée au titre des Monuments Historiques depuis 1949.
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Les bannières de processions des églises Sainte-Catherine et Saint-André de Lille, redécouvertes récemment, ont besoin d'être restaurées avant d'être exposées aux yeux de tous, aidez l'association à les restaurer comme il se doit grâce à la Fondation du Patrimoine !
La chaire de vérité, ou chaire à prêcher, est l’endroit où le prêtre se plaçait pour prononcer son sermon. Son élévation permettait d’être vu de tous et surtout entendu, grâce à l’abat-voix qui amplifiait la voix du prédicateur.
Celle-ci, datée de 1768, est une remarquable œuvre en chêne sculpté. Elle présente un décor en demi-relief réalisé par l’artiste régional Jean-Baptiste Danezan. Au sommet de l’abat-voix, l’ange de la Vérité soulève le voile, dévoilant les Vertus théologales représentées sur la cuve : la Foi, l’Espérance et la Charité.
Autrefois, le chœur était séparé de la nef afin de distinguer le clergé des fidèles. Ici, c’est une grille en fer forgé et en fonte, installée en 1844, qui marque la limite du sanctuaire. Richement décorée, elle remplace l’ancienne grille, détruite pendant la Révolution française.
À l’entrée de l’église, deux précieux tableaux attirent le regard. Ils sont l’œuvre du peintre flamand Otto Venius (1556-1629), maître de Rubens, et datent de 1624.
Ces scènes, L’Adoration des Mages et La Présentation au Temple, proviennent d’un ancien retable aujourd’hui démonté.
Le retable du chœur est dû au peintre lillois Guillaume Descamps (1779-1858), membre de l’Académie. Son tableau, Le martyre de saint André, fut offert en 1822 par le gouverneur de la ville, au nom du roi Louis XVIII.
Le buffet d’orgue, daté de 1844, provient de l’abbaye de Loos. L’instrument qu’il abrite, composé de 36 jeux, est l’œuvre de la manufacture Marklin-Schütze, également auteur de l’orgue du chœur.
Ces deux bustes en marbre, représentant saint Pierre et saint Paul, sont signés de l’artiste flamand Artus Quellin le Jeune (1625-1700). Ils proviennent de l’ancienne collégiale Saint-Pierre de Lille, détruite pendant la Révolution française.
Le peintre brugeois Jacques Van Oost le Jeune (1639-1713), installé de longues années à Lille, a laissé de nombreuses œuvres religieuses, emblématiques de la Contre-Réforme. Deux de ses tableaux sont visibles ici :
Fondatrice d'une congrégation religieuse pour sortir les pauvres de la misère, elle a marqué les édifices religieux de Lille de son passage...