Saint-Jean-Baptiste et Notre-Dame de l'Assomption
Abdijstraat 1
3271 Averbode (Scherpenheuvel-Zichem)
Abbatiale | 1664-1672 | Baroque | Culte catholique
Carte
Heures d’ouverture
01 janvier - 31 décembre
lun 7.00 - 12.30 • 13.30 - 19.00
mar 7.00 - 12.30 • 13.30 - 19.00
mer 7.00 - 12.30 • 13.30 - 19.00
jeu 7.00 - 12.30 • 13.30 - 19.00
ven 7.00 - 12.30 • 13.30 - 19.00
sam 7.00 - 12.30 • 13.30 - 19.00
dim 7.00 - 12.30 • 13.30 - 19.00
Offices religieux
Description
L’abbaye de Averbode a été fondée en 1134 par le comte de Loon. On pénètre dans la cour par un porche du XIVe siècle (partie la plus ancienne de tous les bâtiments).
Dominant tout l’ensemble, l’église Notre-Dame de style baroque, construite par Jean Van den Eynde (1664-1672), remplace une ancienne église de style romano-gothique. Elle est consacrée à saint Jean-Baptiste et à Notre-Dame de l’Assomption. Dans sa façade aux lignes gracieuses, on peut admirer les statues de saint Norbert (à droite) et de saint Jean-Baptiste, patron de l’abbaye (à gauche).
En réaction à la Réforme et au protestantisme de Luther, cette nouvelle église baroque devait impressionner les croyants, par la profusion et la recherche de la décoration, et montrer où était la vraie foi. En témoignent la chaire du XVIIIe siècle, les confessionnaux (de 1780), les autels se trouvant à l’entrée du choeur (vestiges d’un jubé). Mais plus impressionnant encore, le choeur, plus long que la nef et qui renferme 72 stalles (de 1672) aux nombreux détails savoureux.
Ce qui attire également le regard, c’est le maître-autel orné d’une Assomption. Le tableau de Gaspar de Crayer "la Fondation de l’ordre des Prémontrés" a été déplacé de l’autel à la salle capitulaire. En 2001 un nouvel autel de dix tonnes, en marbre de Vérone, a été érigé au centre de l’église.
Prenez le temps de visiter le cimetière où repose l’écrivain Ernest Claes (mort en 1968), de flâner dans le parc où l’abbaye restaure le calvaire ou de vous promener dans le bois et les collines environnants. C’est un moment de calme et de paix.
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Photos
Média
Éléments remarquables
Maître-autel
À l’arrière du chœur, le maître-autel en marbre polychrome (1753) présente l’Assomption de Marie entourée d’anges, montant vers la Sainte Trinité. Trois apôtres entourent la tombe vide. Salomon et Jean-Baptiste contemplent la scène. À ses côtés, deux œuvres de P.J. Verhaghen : la Dernière Cène et l’offrande de Melchisédech. Sous l’autel, deux portes dorées mènent à la crypte des abbés décédés.
Autel dédié à Norbert
Dans le transept gauche, l’autel de saint Norbert, fondateur des Prémontrés, est surmonté d’une statue sous un dais avec deux anges. En dessous, Norbert reçoit l’habit blanc des mains de Marie. Deux martyrs de l’abbaye de Middelburg, Adriaan Jansen et Jacob Lacops, tués en 1572, sont représentés avec corde au cou et palme, symboles de leur martyre. La tiare et le calice évoquent leur fidélité à la foi chrétienne.
Autel de saint Jean-Baptiste
Dans le transept droit se trouve l’autel du patron de cette église : saint Jean-Baptiste. Jean-Baptiste trône tout en haut en-dessous d’un palmier. Des anges avec un glaive et une échelle dorée font référence à sa décapitation. En-dessous, vous pouvez voir comment Élisabeth (sa mère) a rencontré Marie. À leurs côtés, on retrouve Joseph et Zacharie, le père de Jean. La nappe d’autel représente la naissance de Jean-Baptiste.
Stalles
Des stalles baroques impressionnantes bordent le chœur, réalisées en 1673 par l’atelier d’Octaaf Herry d’Anvers. Les niches abritent des saints et bienheureux prémontrés. Des anges portent des symboles de la Passion du Christ. Les 72 accoudoirs sont ornés de têtes de chérubins uniques. On y distingue aussi animaux, plantes et figures mythologiques, décorations à la fois figuratives et symboliques.
Confessionnaux
On aperçoit deux confessionnaux classiques dans les transepts. Ils ont été réalisés par Cornelis De Smedt d’Anvers en 1779. Les flancs sont décorés avec les instruments de la passion et de la pénitence. Au-dessus des confessionnaux se trouvent Marie Madeleine (à gauche) et sainte Marie d’Égypte (à droite).
Orgue
L’orgue monumental du portail, datant du XIXe siècle, est richement décoré : apôtre Pierre, roi David, anges musiciens, chérubins, instruments. Au-dessus, une peinture de sainte Cécile, patronne de la musique. Il possède 64 registres, 4 claviers et plus de 3500 tuyaux. Exemple remarquable d’orgue romantique, il est actuellement hors service en attente de restauration. Un autre orgue a été placé dans le transept droit en 2001.
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