La station balnéaire du Touquet se développe sur le littoral à partir de 1882. Une forte communauté anglaise y contribue massivement. L’ensemble de la population est desservie par la chapelle Saint-André, qui est convertie en marché couvert en 1924 après plusieurs agrandissements. Une nouvelle église aux proportions suffisantes pour accueillir toute la communauté de la station est inaugurée solennellement en août 1911. Les cloches y sont posées l’année suivante. Des dames anglaises investissent massivement dans sa construction, à la condition qu’elle soit baptisée au nom de sainte Jeanne d’Arc, chose faite. Canonisée en 1920, Jeanne est très priée en Grande-Bretagne en souvenir de son injuste exécution. Elle est la première église de France à porter ce patronyme. On trouve sur les vitraux de la nef et des bras du transept, les épisodes de la vie de la sainte, dans le chœur, ceux de la vie de Jésus et des mystères du Rosaire. Œuvre de l’architecte Lucien Viraut, l’église revisite librement le néo-roman. Le très bel orgue date de 2008, en remplacement du précédent, trop abîmé pour être réparé.
Erigée et bénie en 1961 par Mgr Perrin en lieu et place du précédent lieu de culte endommagé par la guerre, l’église Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus est une église au plan et à l’allure résolument contemporains. D’une architecture très simple, elle s’apparente aux villas balnéaires, si ce n’est la croix et son grand tympan en dalle de verre qui éclaire magnifiquement l’intérieur d’une lumière bleutée. Bâtie par l’architecte Cauwet sur le plan de l’architecte polonais Kulesza, elle se dresse sur un plan carré, au contraire des églises dites traditionnelles. A l’aube du concile Vatican II qui s’ouvre à Rome le 11 octobre 1962, ce plan témoigne des recherches liturgiques qui animent le diocèse. Il rappelle notamment les premières églises syriennes
Etaples, dont les premières traces d’occupation remontent à la Préhistoire, est une ville maintes fois détruite et reconstruite par les guerres et les incendies. L’église Saint-Michel ne fait pas exception. Elle est bâtie entre 1955 et 1960 et remplace l’église du XIIIème siècle détruite par le bombardement du 15 juin 1944. Elle est néanmoins érigée à un autre emplacement, imposé par le plan d’urbanisme de la ville. En raison de l’étroitesse de l’emplacement de l’édifice, son plan est rectangulaire et non plus en croix latine. Cette réalisation est facilitée par les expériences liturgiques de l’époque Cet édifice de béton construit par l’architecte parisien Tambuté, est orné d’un immense vitrail, réalisé par le maître verrier Raphaël Lardeur, dédié au thème de la création. Principal puits de lumière,il la diffuse, délicate, dans l’ensemble de l’église.
Cette petite église de quartier, érigée entre 1977 et 1978 pour les habitants du lotissement « la Dune au Vent », nouveau quartier de la ville, est conçue par l’ingénieur Louis Fruitet et l’architecte Yves de Calan. A l’image de l’église de Stella, cet édifice de béton cellulaire ne se définit extérieurement comme une église que par la présence d’une croix. Le plan est hexagonal et les absides sont distribuées en étoile autour de l’autel. Celui-ci, enveloppé de la lumière émanant des vitraux supérieurs, est la table du repas entre les membres de la communauté. Elle est donc la table du sacrifice, de l’eucharistie, mémoire de la mort du Christ pour les hommes. Il est également le Christ lui-même, car l’autel est l’emplacement du lien entre Dieu et les hommes.