01 avril - 31 octobre
lun 9.00 - 18.00
mar 9.00 - 18.00
mer 9.00 - 18.00
jeu 9.00 - 18.00
ven 9.00 - 18.00
sam 9.00 - 18.00
dim 9.30 - 12.00
01 novembre - 31 mars
lun 9.00 - 17.00
mar 9.00 - 17.00
mer 9.00 - 17.00
jeu 9.00 - 17.00
ven 9.00 - 17.00
sam 9.00 - 17.00
dim 9.00 - 12.00
Cette église néo-gothique a été construite entre 1876-1879 pour remplacer une ancienne église. La plus ancienne mention d'une église à Lichtervelde remonte à 1197. Le seul élément qui témoigne encore de cette histoire séculaire ce sont les fonts baptismaux romans en pierre de Tournai (12e siècle) décoré avec des représentations d’animaux fantastiques.
La tour et une grande partie de la nef ont été dynamitées en 1918 lors du retrait allemand, mais ont été reconstruites en 1922-23. Initialement, l'église était entourée de bâtiments qui ont disparu dans le courant du 20e siècle. Actuellement, on trouve autour de l’église des chapelles de la procession de Sainte-Marguerite et un monument aux victimes militaires et civiles des deux guerres.
Au-dessus du portail est représenté le Christ prêcheur entouré par sainte Marguerite et saint Jacques le Majeur. Cette sculpture est l'œuvre de Charles Lateur, frère de l'écrivain Stijn Streuvels.
Jusqu'à la Première Guerre mondiale, l'intérieur de l'église était richement peint. Lors des réparations après la guerre, l'intérieur fut beaucoup plus sobrement repeint. On trouve encore les douze apôtres et quelques saints dans la nef et le chœur.
La chaire de vérité néo-baroque monumentale est l’œuvre du sculpteur gantois JB Van Biesbrouck et du sculpteur sur marbre Sarot (Tielt).
Sources :
Inventaris voor het onroerend erfgoed: https://inventaris.onroerenderfgoed.be
www.heiligen.net
KIKIRPA : Photothèque en ligne
La chaire de vérité monumentale néo-baroque a été réalisée par le sculpteur J.B.Van Biesbrouck de Gand et le marbrier Sarot de Tielt.
Dans le bas on remarque la statue de Jacob, assis, un libre à la main. Le tout est dominé par la statue monumentale de sainte Marguerite, vénérée depuis des siècles à Lichtervelde. Sur les panneaux latéraux de la chaire de vérité on retrouve d'ailleurs trois représentations de scènes de sa vie.
Sur les quatre coins inférieurs, on remarque les têtes symboliques des quatre évangélistes avec, à chaque fois au-dessus, un écusson portant une citation de l'évangile concerné.
Dans le transept, on remarque à gauche le grand vitrail de sainte Marguerite. L'élégante figure élancée de la jeune sainte attire immédiatement l'attention grâce aux coloris rouges et bleus. La sainte chasse et terrasse le démon, symbole du mal et du péché. En haut à gauche l'on voit un pigeon blanc (S.Esprit), symbole de sa pureté virginale. Nous voyons également les blasons de Knokke, Geluwveld, Booitshoeke et Nieuwenhove (Waregem), quatre lieux de Flandre Occidentale où la sainte est vénérée également. En haut du vitrail se trouvent les blasons de Flandre, Bruges et Lichtervelde. Tout en bas on voit la comtesse Marguerite avec ses gardes du corps et sa suite. Elle remet, de la main gauche, la relique de sainte Marguerite aux Récollets de Bruges.
Dans le transept à droite. Ce vitrail rappelle la dévotion à saint Jacques et montre le pèlerinage vers la tombe du saint à Santiago. Le saint est représenté dans des teintes légèrement violettes et bleues en pèlerin, avec les attributs spécifiques qui le caractérisent. A droite on distingue trois coquilles, insignes des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle.
En haut se trouvent les blasons de Lichtervelde, Jérusalem et Rome. Le chemin du pèlerinage à partir de nos régions vers la tombe du saint apôtre Jacques commence à Bruges, à l'église Saint-Jacques et se poursuit tout au long par des villes et des villages où se trouvent des églises dédiées à ce saint. Ce chemin est représenté sur le vitrail par un trait jaune, qui relie les principales villes et les arrêts.
Ils font partie, avec ceux de Termonde, Zedelgem et Zillebeke des quatre plus anciens fonts baptismaux de Belgique. Ils datent des 11e ou 12e siècles. Ils sont de style roman en pierre bleue massive de Tournai (80 x 80 cm et 23 cm d'épaisseur). La cuve repose sur une solide colonne cylindrique, entourée de quatre colonnettes rondes. Dans la partie supérieure il y a de larges palmiers et une croix grecque. Sur les flancs on remarque des motifs de dragons. Sur trois côtés les dragons se montrent du doigt ; sur le quatrième côté, les têtes se détournent.
En 1918 les fonts baptismaux furent ensevelis sous les décombres de la tour dynamitée. Après restauration à Bruges, ils furent réinstallés au fond de l'église dans une niche. A présent ils se trouvent dans le baptistère près de l'autel latéral dédié à Marie.
L'orgue date de 1926 et a été réalisé par Jules Anneessens-Tanghe de Menin.
Les tuyaux que l'on voit de l'église ne sont que décoratifs. Les vrais tuyaux sont en plomb et se trouvent derrière les tuyaux décoratifs.
Les peintures murales ont été mises en place en 1910 et peintes par L.Bressers. Elles représentent des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament. A côté de celles-ci, d'autres peintures relatent la vie de sainte Marguerite ainsi que des représentations d'autres saints qui se trouvent dans le pseudo-triforium et le transept.
Dans l'enclos du choeur sont représentés les douze apôtres.