01 avril - 02 novembre
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L’église d’Erneuville, située à une altitude de 412,99 m comme en fait état l’inscription sur son seuil, est en pierre de schiste. Ses origines remontent fort probablement au Moyen Age (10e siècle), comme en témoigne l’appareil en arête de poisson (opus spicatum) de certains murs.
L’édifice est agrandi successivement en 1852 puis en 1878, et c’est en 1968 qu’il acquiert sa physionomie actuelle. Le banc de communion fut alors démonté, un nouvel autel placé face aux fidèles et le mur du chœur orné d’une peinture murale moderne.
Dans le faux transept au-delà du vestibule d’entrée se dresse une étonnante pierre tombale de marbre noir, à la mémoire du seigneur de Grandchamps Jean de Waha, militaire de son état (1620). Juste devant elle, une cuve baptismale de pierre bleue, plus que millénaire, a l’air creusée dans le fut d’une colonne (seul son couvercle est tout récent).
Autre vestige de l’ancienne église, la théothèque (ancêtre du tabernacle) de 1629, encastrée à la droite de l’autel majeur. Vous pourrez admirer également les statues de saint Pierre (avec les clés du Paradis) et de saint Denis (tenant sa tête mitrée dans ses mains), datant du 18e s.
Le chronogramme gravé dans la voute en pierre bleue de la porte d’entrée évoque « 1920 ». Difficilement déchiffrable en son centre, de par l’usure du temps, il commémore la date de consécration d’un nouvel autel par l’évêque Thomas Heylen.
Fiche découverte en famille
Il tient un livre dans la main droite et des clefs dans la main gauche. C’est une copie exacte de l’original en chêne (18e s). L’autel en chêne date du début du 16e siècle.
Cette niche sculptée en granite en forme de petit temple abritait les hosties consacrées. Une ouverture circulaire (oculus) dans le fond la mettait en communication avec l’extérieur et permettait aux paroissiens l’adoration du Saint-Sacrement de nuit comme de jour (et aux lépreux qui n’étaient pas autorisés à fréquenter la population de participer aux offices à partir du cimetière). Aujourd’hui, cet oculus a été déplacé dans le mur de la sacristie, plus récente.
Elle est en chêne sculpté de la 1e moitié du 18e siècle. Elle est ornée de 4 panneaux représentant les 4 évangélistes.
Ils sont en pierre avec une cuve (Xe-XIe s) dont le couvercle (XXe s) est en laiton. Ils sont surmontés d’un ange réalisé d’après un projet de Louis-Marie Londot (XXe s).
D’une hauteur d’1,50 m, y figurent une inscription funéraire et un calice surmonté de l’hostie.
L’appareil en arête-de-poisson trahit une haute antiquité (vers le Xe siècle).
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