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Tout comme, aucune mention d’un édifice religieux n’apparaît avant 1862, date à laquelle l’église Saint-Joseph est élevée par la famille Delattre-Bernet.
Sa construction s’inscrit dans le contexte de développement et de création de nouvelles paroisses dans le Calaisis, entre 1820 et 1880.
La sobre élégance de l’édifice en brique rouge, construit sur un plan simple, se prolonge à l’intérieur. Des travaux de restauration viennent de s’achever en 2025.
En 1863, la chapelle Notre-Dame des Bois est également édifiée sur la commune. Elle se distingue par sa façade en brique, ornée de l’inscription « Ave Maria ».
Enfant du pays, Joseph Alphonse Marie Evrard est né le 8 mai 1889 dans le village. Il est issu de la famille Delattre-Bernat, fervents catholique et notables de la région. Il fait ses études au collège des Jésuites de Boulogne et au collège Saint-Bertin de Saint-Omer. Il se tourne très vite vers le sacerdoce et est ordonné prête le 21 septembre 1912. Il part ensuite étudier le droit canonique à Rome jusqu’en 1914, date à laquelle il est nommé professeur au séminaire d’Arras.
À la fin du conflit, il poursuit son enseignement au séminaire tout en exerçant la prêtrise dans plusieurs paroisses du diocèse d’Arras. Pasteur remarquable, il est nommé évêque de Meaux en 1937. Se révélant cependant piètre administrateur et tombant malade, il démissionne de son poste d’évêque pour se consacrer à l’évangélisation et se rapprocher des réalités du terrain.
Il décède en 1974 à Saint-Omer et est enterré à Calais.
Sa famille a fait don de sa crosse à l’église Saint-Joseph de Muncq-Nieurlet.
Réalisé à la fin du XIXe siècle dans un style néogothique, ce maître autel se détache du chœur. Reconnaissable à ses pinacles et à son tabernacle surmonté d’une tourelle, la finesse du travail de marqueterie se distingue à la polychromie de son décor. Six personnages entourent le tabernacle, avec à sa gauche saint Jean, reconnaissable au calice qu’il soulève.
Le vitrail historié du chœur représente la Vierge Marie tenant son fils sur les genoux et accueillant sa cousine Élisabeth et son fil, saint Jean le Baptiste.
Réalisé en chêne sculpté à la fin du XIXe siècle, ce confessionnal présente également un style néogothique. Ce modèle à trois loges est surmonté de trois gâbles à crochets et fleurons.
Les lambris du chœur sont réalisés en fibrociment décoratif. On retrouve dans les sculptures un grand nombre de symboles de la Résurrection tels que l’escargot (une coquille d'escargot était disposée dans les cercueils des premiers chrétiens), la grenouille ou encore le lézard (seul animal à entrer dans la chambre des rois comme la parole de Dieu).