01 avril - 31 octobre
lun 10.00 - 18.00
mar 10.00 - 18.00
mer 10.00 - 18.00
jeu 10.00 - 18.00
ven 10.00 - 18.00
sam 10.00 - 18.00
dim 10.00 - 18.00
01 novembre - 31 mars
lun 10.00 - 17.00
mar 10.00 - 17.00
mer 10.00 - 17.00
jeu 10.00 - 17.00
ven 10.00 - 17.00
sam 10.00 - 17.00
dim 10.00 - 17.00
Parcourir la basilique de l’entrée jusqu’à l’autel permet de traverser les âges : le voyage commence par le sobre décor du XIIIe siècle ; il se poursuit au XVIe siècle avec les voûtes et les chapelles ornementées s’inspirant du style de Notre-Dame de Paris. Enfin, la chapelle Sainte-Marguerite aménagée dans la seconde moitié du XIXe siècle, abrite de nombreuses reliques.
Parmi les plus belles œuvres d’art de la basilique, l’arbre de Jessé datant du XIVe siècle présente sur ses branches l’histoire généalogique du Christ. Sous la clocher nord, un espace entièrement peint présente le sépulcre de Jésus datant du XVIe siècle, entouré de dix personnages sculptés en taille réelle.
Depuis février 1475, la basilique accueille le pèlerinage du Grand Pardon de Chaumont. Tout fidèle qui visite la collégiale de Chaumont le jour de la Saint-Jean-Baptiste tombant un dimanche se voit accorder une indulgence totale.
Actuellement, l’association Innovatis Basilica œuvre pour la rénovation de la basilique afin d’accueillir le prochain Grand Pardon, qui aura lieu en 2029.
Retrouvez par ici le témoignage de l'association pour les JEO 2020 ... à la maison !
Ce haut relief du XVIe siècle représente la généalogie du Christ descendant de Jessé, père du roi David. Jessé est reconnaissable, endormi sur un trône, l’arbre s’élève de son dos jusqu’à la Vierge à l’Enfant.
Cette famille est composée des rois de Judé, dont le plus célèbre est David, identifiable à sa harpe et à la tête de Goliath.
Datée de 1525, cette copie d’après Solario est l’œuvre la plus ancienne de la basilique.
Cette scène intervient après la danse de Salomé devant le roi Hérode et ses convives. Charmé par la jeune femme, le roi lui promet ce qu’elle désire. Sur les conseils de sa mère, elle réclame la tête de saint Jean-Baptiste sur un plateau.
La chapelle de la famille d’Amboise, baillis de Chaumont abrite une œuvre exceptionnelle du XVe siècle. Elle représente la mise au tombeau du Christ au moment de l’onction. L’originalité de la scène réside aussi dans le nombre de personnages : deux rangs entourent le tombeau, contre un seul habituellement. Enfin la finesse du travail se lit jusque dans les larmes de Marie-Madeleine, aux côtés de la Vierge, et dans la richesse des vêtements.
Célèbre sculpteur de la fin du XVIIe et de la première moitié du XVIIIe dans l’Est de la France, Bouchardon réalise en 1700 pour la basilique l’ancien maître-autel, aujourd‘hui présent dans la chapelle du Rosaire, la chaire à prêcher et le banc d’œuvre réservé aux notables de la paroisse. D’autres statues en bois présentes dans l’édifice lui sont également attribuées.
Aussi appelé « Christ de Pitié » cette représentation du Christ souffrant, attendant son supplice après la flagellation apparaît au XIVe siècle dans les provinces du Nord. On en dénombre encore plusieurs dans cette région et dans l’Est de la France. Cette iconographie contraste avec celle médiévale du Christ triomphant. Ici la statue en bois polychrome est accompagnée d’une peinture des instruments de la passion.
Pour la première fois depuis la création de l'exposition sur la flore dans les églises, les panneaux circulent dans les églises de la Haute-Marne et des Vosges (membres du réseau) de mars 2025 à janvier 2026...