01 juin - 30 septembre
lun 9.00 - 18.00
mar 9.00 - 18.00
mer 9.00 - 18.00
jeu 9.00 - 18.00
ven 9.00 - 18.00
sam 9.00 - 18.00
dim 9.00 - 18.00
02 décembre - 09 janvier
lun 10.00 - 17.00
mar 10.00 - 17.00
mer 10.00 - 17.00
jeu 10.00 - 17.00
ven 10.00 - 17.00
sam 10.00 - 17.00
dim 10.00 - 17.00
Cet ensemble sculpté est posé dans une niche au toit conique à l’extrémité du chœur de l’église. Il relate la rencontre entre la Vierge et deux enfants dans le village de La Salette-Fallavaux, en Isère, en septembre 1846. Apparue pour délivrer un message d’espérance, cet épisode est confirmé par l’Eglise et connu depuis sous le nom de Notre-Dame de la Salette.
Chaque année, à la date anniversaire de l’apparition mariale, une Neuvaine est organisée à Willeman.
En pierre grise du début du XVIIIe siècle, elle comprend les armoiries des familles Lhoste (bande vivrée) et Le Ricque (chevron chargé de 3 roses). Au pied, un sablier symbolise le temps et le renouveau, par sa capacité à se retourner.
Le groupe sculpté en bois doré posé sur l’autel latéral de gauche représente l’éducation de la Vierge par sainte Anne. Il date du début du XIXe siècle. De l’autre côté, sur l’autel latéral aux pinacles néogothiques est posée une statue d’évêque en bois doré à la feuille d’or datant de la seconde moitié du XIXe siècle.
En grès sculpté du XVIe siècle, deux bénitiers ouvrent l’entrée de l’église. L’un est une cuve de forme ronde. Le second (en photo) est un bénitier pédiculé à plusieurs faces. Au-dessus de chaque cuve, un décor de coquille est creusé dans le mur.
Les vitraux du chœur sont composés de baies géminées en arc brisé surmontées d’un oculus décoré d’une croix grecque. La composition des scènes reprend les codes traditionnels du XIXe siècle : les vitraux sont à l’image des peintures. De gauche à droite sont représentés : la remise du Rosaire à saint Dominique, l’apparition du Sacré Cœur à Marguerite Alacoque, l’apparition de ND de Lourdes et l’apparition de l’archange à Jeanne d’Arc. A l’entrée, au-dessus du portail se trouve un vitrail à l’architecture néogothique, décoré de motifs à feuillage sur fond bleu.
Ce christ proviendrait d’un ancien calvaire situé à l’entrée de la ville et élevé au début du XIXe siècle par Zacharie Lefebvre. Son emplacement est devenu un véritable lieu de procession au Saint-Sacrement jusque dans les années 1960. A cette époque, la statue en bois est trop détériorée du fait des intempéries. Elle est descendue
et conservée dans un grenier. Récemment retrouvée, c’est un travail d’équipe qui s’engage pour lui redonner une place dans l’église. Restaurée par un descendant de la famille Lefebvre et remise sur une croix sculptée par un willemanois, l’ensemble est installé dans l’église en 2014 à l’occasion du Triduum à Notre-Dame de la Salette.
Un autre Christ en croix à l’histoire similaire se trouve au-dessus des fonts baptismaux.
Probablement l’élément architectural le plus remarquable de l’église, il est composé de plusieurs niveaux de lecture. Restauré à de nombreuses reprises par la famille Lhoste aux XVIIe-XVIIIe siècles puis par l’architecte Clovis Normand au XIXe siècle, la tour et son clocher reprennent les codes de la fortification (échauguettes et terrasse) qui rappellent le rôle défensif qu’a pu avoir l’église pendant les guerres de l’Artois.