Eglise Sint-Sulpitius à Diest - Découvrez cet édifice ouvert et accueillant

Eglise | 1321-1534 | Gothique | Culte catholique

Accès PMR Places de parking Toilettes Carillon

Carte

Heures d’ouverture

01 mai - 30 septembre
lun -
mar 13.00 - 17.00
mer 13.00 - 17.00
jeu 13.00 - 17.00
ven 13.00 - 17.00
sam 13.00 - 17.00
dim 13.00 - 17.00

01/10-30/04 : tous les premiers dimanches du mois : 13.00-17.00

Musée d'art religieux : mêmes heures d'ouverture que l'église

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Description

Dans une boucle formée par le Demer, Diest est une cité entourée de remparts dont une partie est encore conservée. La ville était un fief de la maison d’Orange dont le représentant le plus célèbre est Guillaume de Nassau, dit le Taciturne. Son fils ainé, Philippe-Guillaume, a été enterré dans l’église Saint-Sulpice. Au milieu du choeur, une pierre tombale marque l’emplacement de la sépulture.

Cette église en grès ferrugineux de la région (de 1321 à 1533) (choeur, nef) et en pierre blanche (tour inachevée du 16e siècle) est un monument typique de style brabançon.

Les principaux architectes sont e.a. Matthys de Layens (c’est lui qui a conçu les plans de l’hôtel de ville de Leuven) et Antoon Keldermans, architecte de Charles-Quint.

Malheureusement l’abside et le sommet de la tour ouest sont restés inachevés. Sur le côté, une petite tourelle, nommée ‘de Mosterdpot’ (le pot à moutarde), abrite un carillon de 43 cloches.

Dans le bas-côté droit se trouve le baptistère où saint Jean Berchmans, l’un des patrons de la jeunesse, a été baptisé le 14 mars 1599. Une chapelle lui est consacrée. Elle renferme le reliquaire du saint, ainsi que des vitraux et des tableaux relatant sa vie.

Dans la nef centrale, de grandes statues d’apôtres contre les colonnes, dont saint Jean, saint Pierre et saint Jacques le Majeur.

La chaire baroque (1758) est supportée par 2 statues représentant saint Norbert et saint Augustin.

Dans le choeur, au-dessus du maître-autel, un ensemble (début 16e siècle) représente le Calvaire avec la Vierge et saint Jean. Le maître-autel quant à lui, est une oeuvre de l’anversois Michel van der Vorst (1726-1730).

Jetez un coup d’oeil attentif sur les stalles (1491). Elles sont réputées pour leurs accoudoirs et miséricordes sculptés avec des sujets satiriques et populaires, représentant les péchés capitaux, des proverbes.

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Éléments remarquables

Origine

L’église est dédiée à saint Sulpice, évêque de Bourges au 7e siècle. Lui-même n’est jamais venu dans cette région, mais son élève saint Remacle a évangélisé ces contrées. Il y a construit une première chapelle au 7e siècle et l’a dédiée à saint Sulpice. Lorsque cette chapelle fut remplacée plus tard par une église romane, et plus tard encore par une église gothique, on a conservé la dédicace. L’église actuelle a été construite entre 1321 et 1536. Les plans furent dressés par l’architecte français Pierre de Savoie. Elle dispose d’un trésor particulièrement riche. Un important musée d’art religieux y est aménagé.

Chaire de vérité

La chaire de vérité du 17e siècle est due à l’Anversois Kerrickx. C’est une chaire typiquement « volante », très richement décorée, notamment par des scènes de la vie du Christ. En-dessous de la cuve se trouvent les statues, grandeur nature, des saints Augustin et Norbert, respectivement auteur de la règle et fondateur de l’ordre des Norbertins, qui possédait le droit de juridiction de cette église.

Sedes sapientiae

Dans le transept gauche se trouve une Sedes Sapientiae romane du 12e siècle. Jadis, cette Vierge des Miracles faisait l’objet de nombreux pèlerinages. Ce rôle fut repris plus tard par Montaigu.

Stalles

Dans le chœur se trouvent de magnifiques stalles datant de 1493. Elles furent créées dans l’atelier du sculpteur bruxellois Jan Borreman. Ce sont surtout les 24 statuettes sous les sièges qui intriguent notre imagination. Elles constituent un caléidoscope moqueur de toute la société du haut Moyen Âge.