Saint-Jean-Baptiste
Kerkstraat 1
3211 Binkom (Lubbeek)
Eglise | 1870 | Néogothique | Culte catholique
Carte
Heures d’ouverture
01 juin - 14 septembre
lun -
mar -
mer -
jeu -
ven 10.00 - 16.00
sam 10.00 - 16.00
dim 10.00 - 16.00
Au cours de l'année 2025, les travaux de rénovation importants et nécessaires (toiture et peinture) seront entamés ! Une nouvelle pleine d'espoir ! En conséquence, l'église sera fermée pendant un certain temps ! Il faudra s'y habituer. Nous pourrons en partie nous rendre à la chapelle Saint-Roch.
Dans un avenir proche, l'église - qui, en raison de sa beauté et de sa taille, est parfois appelée la cathédrale - restera un lieu qui offrira de nombreuses possibilités autour du pilier de l'expérience de foi et du pilier des activités annexes.
L'idée de base de l'église en tant que lieu de rencontre pour tous sera maintenue ! (www.KIVI Binkom)
Visites guidées
Offices religieux
Description
L'église paroissiale a été souvent considérée comme la "cathédrale du Hageland" à cause de ses grandes dimensions malgré l'exiguité du village.
Le Vlaams Instituut voor Onroerend Erfgoed ne lui fait pas honneur : "Le seul élément ancien de cet ensemble néo-gothique est la tour ouest avec sa petite tour sud semi-circulaire. Il s'agit d'une solide construction carrée à trois étages en pierre calcaire sablonneuse et quartzite de style transitoire (13e siècle)".
D'autres sources sont plus généreuses. Le Gids voor Vlaanderen mentionne à juste titre l'architecte Alexander Van Arenberg, issu de cette famille d'architectes louvanistes qui construisit des dizaines d'églises néo-gothiques dans le Hageland. L'église de Binkom fut entièrement construite par lui en 1874-1875, à l'exception de la tour ouest du 13e siècle.
La publication du Davidsfonds "Het Hageland van A tot Z" mentionne aussi la tombe du curé Jacob Mellaerts près du mur du cimetière, côté choeur. Jacob Mellaerts, né à Binkom (1845-1925) est connu comme travailleur social et co-fondateur du Boerenbond belge.
A l'intérieur, l'attention est immédiatement attirée par les vitraux figuratifs, notamment un vitrail du choeur dû à Grossé (1888). A noter également le maître-autel néo-gothique de 1894 et les orgues de Van Dieter datant d'environ 1850.
Le conseil de Fabrique souhaite, en ouvrant l'église, permettre à de nombreuses personnes de la visiter par intérêt culturel ou religieux ou tout simplement d'y entrer pour y percevoir le calme et le silence.
KIKIRPA : Photothèque en ligne
Photos
Média
Éléments remarquables
L’autel de Marie
Par la nef latérale de gauche nous allons vers l’autel de Marie ou plutôt l’autel des mystères. Les mystères, événements dans la vie de Marie et Jésus, sont commémorés et mentionnés pendant la prière du rosaire. Cette prière rend ainsi le message de la Bible plus accessible à chacun. L’autel date de 1905 et a été construit par l’atelier Bittaux-Grossé en style néogothique.
L’autel du choeur
L’autel du chœur est composé de cinq panneaux issus de l’ancienne chaire de vérité. Le maître-autel, en pierre de taille, est surmonté d’une superstructure en chêne avec deux tableaux. Sous le baldaquin en bois, le tabernacle en cuivre doré est placé. Une plaque porte l’inscription “Adoro te devote, latens Deitas”, début d’un chant louant la présence cachée du Christ dans le pain et le vin.
L’autel de sainte Wivine
L’autel latéral dans le transept sud est l’autel de sainte Wivine, un autel néogothique de 1911 en pierre blanche et marbre. Ste Wivine de Bigard était abbesse au couvent de Grand-Bigard au 12e siècle. Selon une légende, elle enflamma un jour une bougie éteinte. Elle est invoquée contre les maladies des yeux et de la gorge, et contre la fièvre aphteuse. Elle est présentée en habit de couvent, portant d’une main la crosse, symbole de son titre d’abbesse, et dans l’autre main une bougie enflammée.
Les vitraux
L’église compte 38 vitraux figuratifs et décoratifs. Le regard est attiré par celui de Marie au transept sud et par “L’archange Gabriel et Adam et Ève” au nord. Au-dessus du porche, Dieu le Père trône, encadré des lettres alpha et oméga. Plus loin, quatre séraphins, anges suprêmes, apparaissent avec six ailes et des flammes. Leur nom signifie “celui qui brûle” et leur lumière dépasse l’imaginable humain.
L'orgue
Dans le jubé se trouve un orgue Van Dinter (1850) de grande valeur. Il fut transformé vers 1900 et placé dans une armoire néogothique par A. Dhondt de Kessel-Lo. Quand l’orgue résonne, l’édifice donne toute sa splendeur.
Le chandelier
Deux anges dorés aux ailes déployées se dressent sur un socle en forme d’arbre, près du grand chandelier. Un cercle gravé l’entoure : Lucifer qui nescit occasum, l’étoile du matin qui ne se couche jamais. Dans le rite catholique de Pâques, Lucifer symbolise le Christ ressuscité. En néerlandais, il évoque le diable avant sa chute. Notre église célèbre la lumière et les anges. Faites un vœu en la visitant !
