06 juillet - 30 août
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dim 13.00 - 17.00
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(Centre culturel de Brecht)
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Sint-Lenaarts s’enorgueillit de sa majestueuse église Saint-Léonard, surnommée parfois la « cathédrale des bruyères » pour sa beauté et sa richesse. Construite en brique et pierre sablonneuse blanche, elle fut achevée en 1550 à la demande du comte Antoine de Lalaing et d’Elisabeth de Culembourg.
Une chapelle, probablement datant des croisades, existait auparavant à cet endroit. Dès le XIIIe siècle, elle devint un lieu de pèlerinage sur la route vers Saint-Jacques de Compostelle. Épargnée lors de la destruction de Brecht en 1584, elle servit de refuge. Endommagée pendant la Seconde Guerre mondiale, elle fut restaurée entre 1946 et 1953.
L’église abrite des œuvres d’art précieuses, dont deux vitraux de la Renaissance (vers 1535) : « Saint Léonard » et « La résurrection du Christ ». On y admire aussi des statues des XVe et XVIe siècles, des pierres tombales du XVIIe siècle en pierre bleue, et une peinture commémorative dédiée aux soldats tombés, située sous la fresque de saint Michel terrassant le dragon.
Un coffre exceptionnel du XIVe-XVe siècle, taillé dans un seul tronc de chêne, restauré, mesure 1,93 m et pèse plus de 100 kg. Il servait à conserver comptes et chartes, protégé par six cerceaux et serrures en fer forgé. Il n’en reste que sept exemplaires en Flandre.
Chaque lundi de Pentecôte, la procession de Saint-Léonard anime le village avec des scènes de la vie de Jésus, de Notre-Dame et du saint. Une brochure gratuite sur le coffre et la procession est disponible au Dienst Vrije Tijd de Brecht.
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Retable en chêne (1501-1550), armoire (1891-1900). Au centre, trois statues en bois : saint Léonard, saint Augustin, sainte Élisabeth de Hongrie, entourées de fleurs artificielles et motifs décoratifs. En bas, huit reliefs en terre de pipe, un médaillon en ivoire représentant la Vierge et l’enfant Jésus, et un Agnus Dei du pontificat de Martin V.
Ce vitrail de 1544, représentant la Résurrection du Christ, montre en bas les donateurs Adrien van der Noot et ses fils, accompagnés de saint Adrien. En face, Josina Daens, son épouse, avec leurs filles et saint Jacques. Leurs armoiries figurent en bas, sauf celles de la mère de Josina, épouse de Jan Daens, ayant vécu à Anvers vers 1450. Son nom et ses armoiries demeurent inconnus.