01 avril - 31 octobre
lun 10.00 - 18.00
mar 10.00 - 18.00
mer 10.00 - 18.00
jeu 10.00 - 18.00
ven 10.00 - 18.00
sam 10.00 - 18.00
dim 10.00 - 18.00
01 novembre - 31 mars
lun 10.00 - 17.00
mar 10.00 - 17.00
mer 10.00 - 17.00
jeu 10.00 - 17.00
ven 10.00 - 17.00
sam 10.00 - 17.00
dim 10.00 - 17.00
L'église est ouverte tous les jours en cette période de corona.
+32-2-766 53 40 - toerisme@tervuren.be
+32 2 767 68 63 - heemkundetervuren@gmail.com
Duisburg, qui se trouve en bordure de la forêt de Soignes, abrite l’église Sainte-Catherine dont la particularité se situe dans les différents niveaux du choeur, du transept et de la nef, dûs aux périodes consécutives de construction.
Comme toutes les églises de la vallée de la ‘Voer’, la base de cet édifice est typiquement romane (XIIe siècle) ; le magnifique choeur gothique, plus haut que la nef romane, a été ajouté en 1263. Le transept a été construit entre 1350 et 1400, tandis que la flèche gothique de la tour date de 1626-1628. Les fresques du 14e s sont surprenantes.
Durant l’Ancien Régime, la paroisse a été administrée par l’abbaye de Coudenberg de Bruxelles, car au XIIe siècle, le duc de Brabant Henri I avait attribué la paroisse à l’abbaye.
Pour le promeneurs, il est intéressant de savoir qu’au départ de l’église, la promenade dite “de Oogstwandeling” offre de splendides vues.
Vers 1430, des fresques furent peintes dans le transept sud de l’église. Redécouvertes en 1945, elles furent restaurées en 1985. À l’est, subsistent l’Homme de Douleurs et l’Annonciation. Au sud, saint Georges terrasse le dragon, au-dessus des fondateurs. À leur droite, saint Eloi et saint Jacques le Majeur dominent un autre couple. À l’ouest, on distingue une Piéta et un donateur ou fondateur.
Deux panneaux illustrent la vie des saints Corneille et Eloi (XVIe siècle). À droite, Corneille, évêque de Rome en 251, assiste au transfert des corps de Pierre et Paul. Il porte une mitre, non une tiare. À gauche, Eloi, orfèvre originaire de Limoges, offre deux selles dorées à Clothaire II, réalisées avec l’or prévu pour une seule, illustrant sa charité et son habileté.
Deux tableaux religieux : Le Martyre de sainte Catherine (17e siècle, anonyme) illustre la vie de Catherine d’Alexandrie, convertie au christianisme, condamnée à la roue puis décapitée en 306. Ecce Homo (18e siècle, attribué à Huygens) représente Jésus couronné d’épines, présenté par Pilate : « Le voici, l’Homme », avant que la foule ne réclame sa crucifixion.
Panneau peint fin 16e-début 17e siècle par un artiste inconnu. Il représente l’adoration des bergers devant un palais. À droite, un ange leur annonce : « N’ayez pas peur, je vous apporte une grande joie : aujourd’hui, dans la cité de David, est né votre Sauveur, le Messie, le Seigneur. Voici le signe : vous trouverez un enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche » (Luc 2, 10-12).
L’église Sainte-Catherine, ancienne chapelle castrale du duc Henri I de Brabant, fut donnée en 1228 à l’abbaye Saint-Jacques sur Coudenberg. Les moines bâtirent le chœur gothique en 1250. Classée depuis 1938, l’église a été restaurée fin du XXe siècle : les murs extérieurs en pierre naturelle ont été renouvelés et le chœur stabilisé, ses murs latéraux s’étant écartés sous le poids des voûtes.