01 janvier - 31 décembre
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Entre 1200 et 1225, Henri I, duc de Brabant, a fait ériger une petite église dans la cour de son château. Avec le temps, les maîtres d’oeuvre ont intégré magistralement l’ancien et le nouveau, le roman et le gothique pour former un bel ensemble architectural.
Au 18e siècle, des adaptations rococo ont été faites à l’église; une fenêtre gothique a été maçonnée pour pouvoir abriter un autel baroque (1761). Vers 1948, le curé Davidts, voulant revenir à la pureté gothique, a restauré l’église, mais il a dû garder l’autel baroque.
Comme l’église appartenait personnellement aux ducs de Brabant jusqu’en 1280, il n’est pas étonnant de retrouver, dans le choeur de l’église, les tombeaux de trois ducs : Antoine de Bourgogne (+1415), Jean IV (+1427) et Philippe de Saint-Pol (+1430).
De plus, l’église possède un très beau mobilier gothique, un Christ de Pitié en pierre polychrome, des vestiges de fresques dans les transepts. Superbe et incontournable: le jubé dont les trois arcs sont décorés de dix tableaux bibliques.
Au Moyen Âge, l’église était multicolore. Des traces de polychromie et des fresques du XVe siècle, illustrant la Bible, en témoignent. Recouvertes de plâtre en 1647, après l’interdiction du Concile de Trente, elles furent redécouvertes en 1948 lors d’une restauration visant à retrouver l’authenticité gothique. Les fresques, très abîmées, ont fait l’objet de travaux récents pour préserver ce qu’il en reste.
Après les guerres de religion, l’église adopte le style baroque. L’autel en bois marbré (1761) est l’œuvre de Vanderborght et de Mons. En 1947, les portiques latéraux sont remplacés par des vitraux. Depuis 1769, les armoiries du prince Charles de Lorraine trônent au sommet, posées pour son jubilé de 25 ans comme gouverneur. Le tableau du calvaire, peint au XVIIe siècle par un artiste anonyme, provient d’un couvent ou d’une abbaye.
Le portail nord fut endommagé par les iconoclastes en 1572. Les statues des saints, offertes en 1950, occupent des niches restaurées. Apôtres, prophètes, animaux, anges et monstres ornent les voûtes, avec des banderoles entre les accolades. Certaines œuvres datent du XVe siècle. À l’extérieur, près du portail nord, reposent sept Congolais morts à Tervuren en 1897 lors de l’Exposition Universelle.