01 avril - 31 octobre
lun 9.00 - 18.00
mar 9.00 - 18.00
mer 9.00 - 18.00
jeu 9.00 - 18.00
ven 9.00 - 18.00
sam 9.00 - 18.00
dim 9.00 - 18.00
01 novembre - 31 mars
lun 10.00 - 16.00
mar 10.00 - 16.00
mer 10.00 - 16.00
jeu 10.00 - 16.00
ven 10.00 - 16.00
sam 10.00 - 16.00
dim 10.00 - 16.00
L’histoire de cette église est liée à celle de l’abbaye Saint-Pierre toute proche, détruite par les troupes révolutionnaires en 1794. Eglise funéraire, église paroissiale, collégiale, elle fut un lieu de pèlerinage à saint Ursmer, un des fondateurs de l’abbaye au VIIe s.
Le bâtiment est un témoignage concret de ce qu'étaient les églises-porches carolingiennes (ou pré-romanes) surmontées d'une vaste tribune occidentale. Les parties romanes de l’église ne manquent pas non plus d’intérêt. Elle présente un plan en forme de croix latine avec un faux transept à l’ouest. La nef est la partie la plus ancienne de l’église, le chœur et la tour-porche datent du XIe s.
La crypte romane, de type «halle», est voûtée sur ses 15 arêtes. Elle contient les sarcophages mérovingiens des saints Ursmer et Ermin et plusieurs dalles funéraires d’abbés du XVe au XVIIIe s.
Cette église est classée patrimoine immobilier exceptionnel de Wallonie.
KIKIRPA : Photothèque en ligne
Wikipedia : Ursmer de Lobbes
1200 ans de la collégiale - 1
1200 ans de la collégiale - 2
A proximité de l'entrée latérale se trouve un bel ensemble sculpté et polychromé représentant un Calvaire. Les statues de la Vierge et de saint Jean datent de la fin du XVIe siècle et du début du XVIIe siècle, tandis que le Christ en croix est postérieur et remonte au XVIIIe siècle.
D'autres statues conservées dans le transept de l'église, à proximité de l'escalier qui mène au chœur, datent également de ce siècle. Exécutées en bois, elles représentent sainte Catherine, saint Antoine et saint François.
Le maître-autel, ainsi que plusieurs autels secondaires présents notamment dans les bras du transept oriental ou du pseudo-transept sont des réalisations de la fin du XIXe siècle. De style néoroman, ils sont l'œuvre de l'atelier Pierre Peeters d'Anvers d'après des dessins de l'architecte Sonneville de Tournai et ont été façonnés dans une pierre blanche très tendre.
Dans le couloir qui longe la crypte côté sud se trouve un gigantesque Christ en croix polychromé. Le Christ datant du XVIIe siècle a été posé sur une croix du XVIe siècle.
La crypte conserve, de part et d'autre de l'autel de style roman, les sarcophages de saint Ursmer (à droite) et de saint Ermin (à gauche) qui remontent au VIIIe siècle.
Deux très belles pierres tombales datant de l'époque de la Renaissance sont encastrées dans les murs de la crypte. Les gisants sont représentés au centre d'une architecture typique de la Renaissance.
La pierre tombale en marbre de Theux de Guillaume Caulier, abbé de Lobbes de 1523 à 1550, présente la particularité d'être dans sa partie basse fortement patinée, témoignage de la ferveur de pèlerins atteints de douleurs lombaires. En effet, il semblerait que la représentation de l'ancien abbé ait été confondue avec celle de saint Dodon, invoqué pour les maux de dos.