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L’édifice datant de 1782 de style semi-classique a été édifié sur l’emplacement d’une ancienne église datant du XIIè siècle. Elle était sous la tutelle de l'abbaye d'Aulne, comme l'indique le chronogramme au-dessus de la porte d'entrée.
On admire à l’extérieur le clocher de forme bulbeuse, ce qui est exceptionnel pour la région. En 1780, l'église disposait de 3 cloches. Il n'en restera qu'une seule après le passage des troupes françaises. Elle a été remplacée en 1984 mais est toujours exposée dans la nef latérale gauche.
A l’intérieur, outre les vitraux, l’attention est attirée par de nombreuses pierres tombales et des monuments funéraires qui participent à la décoration intérieure. Celui de Jean-François Hossart et Anne-Marie Philipart comporte un bas-relief représentant saint François d’Assise.
Le premier curé recensé à Haine-Saint-Pierre est Isaac de Haine en 1206.
KIKIRPA : Photothèque en ligne
Détruite en 1779, l’église est reconstruite en 1782 comme l’indique le chronogramme au-dessus de la porte d’entrée dont la traduction est : « Que l’on ne soutienne pas, mais que l’on dise : a été fondée en l’honneur du Prince des apôtres sous Joseph Scrippe , abbé d’Aulne ».
En regardant le chronogramme, il est facile de distinguer les trois merlettes qui attestent de l’allégeance à l’abbaye d’Aulne ainsi que le blason de l’abbé Scrippe.
Saint Pierre est le patron de l’église. Une tête en cuivre jaune le représente sur un autel qui lui est dédié.
Les grandes orgues étaient installées au « jubé ». Elles furent démontées et réinstallées dans le chœur de l’église lors des grands travaux de rénovation dans les années soixante.
Nous trouvons également dans leur niche, quatre statuettes en bois sculpté représentant les grands saints vénérés dans la région : saint Eloi, sainte Catherine, saint Nicolas et sainte Barbe.
Toutes les fenêtres de l’église sont munies de vitraux d’art. Il y en a donc quatorze.
Dans le chœur, les quatre évangélistes ont chacun leur vitrail.
Dans la nef latérale droite : saint Pierre, saint François et saint Benoît
Dans la nef latérale gauche : la Vierge Marie, saint Joseph et le vitrail des vertus théologales.
Dans la nef centrale : à gauche, sainte Barbe et saint Eloi, à droite, sainte Thérèse et le vitrail en hommage à la Grande Guerre 1914-1918.
Sur la façade le magnifique vitrail en l’honneur de Notre-Dame des malades.
Dans l’église se trouvent plusieurs pierres tumulaires. Dix-huit pierres tombales ont ainsi été répertoriées.
La pierre de Nicolas du Terne («conseiller de l’empereur Charles V») et celle de François Hossart (seigneur d’Aimeries) sont très intéressantes sur le plan local dans le sens où elles nous confirment la présence des seigneuries du Terne et Hossart.
De nos jours, subsiste sur la place le plus vieux bâtiment du village : la cure. Elle est déjà signalée par le curé Thomas Mascart lors de son arrivée en 1676 comme étant "fort ancienne, caduque et en partie ruinée". Elle avait été donnée à l’église par André del Motte, dont le blason se voit encore au-dessus du porche d’entrée. Il est bon de signaler qu’à cette époque, le "Hagna primitif" (autrement dit la paroisse de Haine-St-Pierre ) s’étendait jusque Bellecourt et Bois d’Haine, ce qui explique cette note sur le blason faisant référence aux seigneurs "de la Motte" établis dans cette dernière localité.