Au milieu du village se trouve la magnifique église dédiée à Notre-Dame de la Nativité. Depuis de nombreux siècles l'église rayonne de cette fierté si typique à Gierle. Le bâtiment tel qu'on le voit actuellement date du début du 16e siècle, mais les bases sont beaucoup plus anciennes. Derrière le maître-autel, une pierre serait encastrée, sur laquelle on peut lire l'année 1121.
Au 14e siècle, les moines de Cluny, l'illustre abbaye française, auraient enseigné ici la langue latine. Ces moines ont probablement aussi contribué à la conception et l'édification de l'église et du clocher, lequel peut pour cette raison être qualifié de clunisien. Le pied carré et la flèche octogonale sont remarquables et font référence à l'architecture romane.
Au fil des siècles, notre église a enduré de nombreuses tempêtes ; pendant les guerres de religion du 16e siècle surtout, elle a terriblement souffert du pillage, de la destruction et des incendies. Grâce aux efforts conjoints de nos ancêtres, elle fut à chaque fois restaurée et rénovée. Chaque curé, en général avec la collaboration de l'administration communale, s'est senti obligé de contribuer à l'entretien, la restauration ou la reconstruction de cette église.
KIKIRPA : Photothèque en ligne
1600-1625. Bois de tilleul européen. Hauteur : 40 cm
Auteur : Thomas Haesaert
La statue a probablement été sciée à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle et adaptée comme statue de procession.
Bois - chêne - fer. 1719.
Images :
- devant : Jésus - Salvator Mundi
- est : sainte Marie (avec auréole dorée)
- sud : saint Pierre (avec auréole dorée)
- ouest : saint Jean (avec auréole dorée)
Le support central de cette chaire représente sainte Hélène en riche costume, avec la croix et le calice sur un nuage. En bas, il y a un cadre de couronnes de laurier nouées, en haut une corniche.
Sur le devant, on peut voir une image de Jésus bénissant (avec une auréole dorée).
Dans les angles chanfreinés se trouvent des écrans en volute avec le symbole des évangélistes.
Au-dessus de l'escalier, on peut voir une coquille sur laquelle deux guirlandes de fleurs sont suspendues par deux anges.
Vitrail, 1905.
Quatre bandes lumineuses de douze panneaux (60 x 55 cm) et grillage.
Au centre (deuxième et troisième bandeau lumineux), représentation de la Vierge à l'Enfant remettant le chapelet à saint Dominique en compagnie d'anges musiciens.
Devant à droite : main avec torche. Placé sous un double dais gothique.
Texte : « Donum Familiae/Vendelmans-De Wolf/ Anno Domini/ 1905 »/« Notre-Dame du Très Saint Rosaire ».
Il s'agit du seul vitrail épargné pendant la Seconde Guerre mondiale.
Bronze - 1983.
Auteur : Willy Peeters
Vue de face d'un groupe de sculptures avec des figurines d'environ 33 cm de haut, sur piédestal.
Pierre bleue, pierre calcaire, marbre - 1900-1925.
Retable et autels latéraux : sculpture (bois, chêne).
Auteur : texte : « Wouter Neefs » (sur les côtés).
Huile sur toile - 2023
Auteur : Jill van Lill
En huit œuvres, l'artiste Jill dépeint sa propre interprétation des huit Béatitudes.
Pour le format, elle s'est inspirée des statues colorées de saints que l'on voyait dans toutes les églises, hautes sur un piédestal, bien visibles. 4 toiles ont une hauteur de 150 cm, les 4 autres ont une hauteur de 120 cm. Elles mesurent 30 cm de large.