01 January - 31 December
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Tue 9.00 - 20.00
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II faut admirer l’originale charpente du cloître aux arceaux apparents et le style dépouillé des piliers qui soutiennent la toiture, qui contribuent à entretenir une atmosphère de paix propice au recueillement. Les dalles funéraires disséminées autour du cloître et dans la sacristie proviennent du cimetière des religieuses, situé au Nord de la chapelle.
Un imposant coffre à blé doté dès l’origine d'un ingénieux système de levage du couvercle, qui contenait autrefois le bien le plus précieux de l’hospice, y est expose au vu et au su de tous...
Dans la chapelle, la voûte lambrissée en berceau brisé peinte par Rophoël Chodoigne (peintre Ornais actif à la fin du XIXème siècle) constitue un des plus célèbres ensembles de l’Orne, très intéressant par son iconographie symbolique.
En frise, au bas de la voûte, l’artiste a réalisé une sorte d’armorial en faisant figurer les blasons des grandes familles du XVIème siècle du Perche. Pour leur part, les tableaux présents sur les élévations sont attribués à François Lafon ( 1846-1920).
II nous reste une importante tribune avec ses lambris (XVllème siècle) ainsi qu’un exceptionnel hagioscope, aménagé pour Marguerite de Lorraine et portant ses armes, afin que cette dernière puisse entendre la messe entourée de ses malades les plus fragiles depuis la seule pièce chauffée du couvent située à I’arrière de cette grille.
Au sol, au niveau du chœur, outre la dalle funéraire en ardoise de Pierre de Catinat (père du maréchal de France), on remarque ò droite un reliquaire contenant le cœur de René d’Alençon, époux de Marguerite de Lorraine.
Enfin, il convient d’admirer les vitraux qui représentent plusieurs épisodes de la vie de saint François et de sainte Claire ainsi que le martyr d’une clarisse de ce monastère, sœur Marguerite Petit.