01 November - 30 April
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01 May - 31 October
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The history of the village started with the foundation, around 650, by a Frankish noble, of the abbey of Maroilles, one of the most important in the North of France, due to its geographical situation and the abbots who have succeeded each other. The first of these , and not the least well-known, was saint Humbert whose relics are kept in the actual parish church of Maroilles.
In the 9th century the abbey is transferred from private ownership to royal ownership. The abbots of Maroilles were close advisors of the emperors of the Holy Roman and Germanic Empire, particularly Maximilien, Charles Quint, and Philippe II.
The ecclesiastic power of the abbey extended over the villages of Maroilles, Marbaix, Taisnières and Noyelles, and was in the lands of the Empire, heir of the duchy of Bourgundy. Close to the French frontier, Maroilles is therefore a strategic place. Its inhabitants have been called Bourguignons (people of Burgundy) for a long time, in spite of the unification with France by the Treaty of the Pyrenees.
The history of the parish church , traditionally called St. Humbert, is dedicated to Sainte Marie , and is intimately linked to that of the abbey. A first mention of the church is made in 1131, but it is certainly older. Rebuilt several times, the actual church is 18th century. Three phases of building follow each other from 1729 to 1768: the bell tower, the facade and the side walls, and then the sanctuary . The church was richly decorated, but the French revolution caused the disappearance of many of its treasures.
Recognisable by its tower with four pinnacles – which is rare in the North – the church of St. Humbert is situated on the Via Gallia Belgica, one of the northern routes to Compostella . The pilgrims can have their credentials stamped and will find hospitality in the town.
The church is protected by the Historical Monuments label since 1969.
Il provient de l’église abbatiale de l’abbaye de Maroilles, aujourd’hui disparue. Il est particulièrement imposant dans son buffet de style baroque. Il a conservé son instrument d’origine, créé par le facteur Gobert, de Lille, en 1725. C’est un des instruments les plus prestigieux de la région.
Saint Humbert est le fondateur de l’abbaye de Maroilles en 652. Son crane est conservé dans un reliquaire en cuivre du XIXème siècle, à droite du choeur, sur l’autel qui lui est consacré.
Il n’y a pas à proprement parler de retable dans le choeur, mais un grand baldaquin. Sur l’autel en marbre se trouve le tabernacle. C’est l’armoire dans laquelle sont conservées les osties consacrées à la messe. Pour les croyants c’est le lieu le plus sacré de l’église. Le tabernacle de Maroilles est spectaculaire, par sa taille et son ornementation. Il est en bois doré et décoré de fonds de glaces, c’est-à-dire de miroirs destinés à amplifier la lumière des cierges. Il date du milieu du XVIIIème siècle.
Au bout de la nef, en face des autels latéraux, à droite et à gauche, on voit deux grands tableaux qui représentent des épisodes de la vie de sainte Catherine de Sienne. Née en 1347, morte en 1380. Elle était membre de l’ordre des religieuses dominicaines et joua un grand rôle spirituel mais aussi politique pour tenter d’enrayer le schisme qui aboutit à l’installation d’un pape à Avignon.
Tableau de droite
Sur la gauche du tableau, elle tombe en extase et reçoit les stigmates, c’est à dire qu’elle subit dans son corps les plaies du Christ; on aperçoit sur ses mains les traces des clous de la croix et sa tête est couronnée d’épines. Plusieurs saints personnages ont reçu le même don au cours des ages. Les plus connus sont saint François d’Assise en 1224 et le Padre Pio en 1918.
Autre miracle : dans la partie droite du tableau le Christ lui apparait et lui donne son coeur en échange du sien.
Les deux scènes sont séparées, comme dans une bande dessinée, par une colonne sur laquelle on voit les armoiries du père Petit (1573-1671) et sa devise «Petit à petit». Il était dominicain et fit peindre de nombreux tableaux par le peintre Vaast Bellegambe, pour orner son couvent à Douai, celui-ci en fait partie. Les hasards des ventes et des dons l’ont fait aboutir à Maroilles.
Tableau de gauche
C’est encore un tableau peint par Vaast Bellegambe à la demande du père Petit, dont les armoiries et la devise sont visibles en bas à droite.
Cette fois c’est le mariage mystique de Sainte Catherine de Sienne avec le Christ. La sainte Vierge, mère de Jésus, est témoin de la cérémonie. Saint Dominique est en arrière plan à droite. Cette scène souvent représentée est un emprunt des dominicains à une tradition beaucoup plus ancienne, qui remonte aux années 300, selon laquelle c’est une autre Catherine, sainte Catherine d’Alexandrie, qui se serait unie au Christ.