01 November - 30 April
Mon 9.00 - 17.00
Tue 9.00 - 17.00
Wed 9.00 - 17.00
Thu 9.00 - 17.00
Fri 9.00 - 17.00
Sat 9.00 - 17.00
Sun 9.00 - 17.00
01 May - 31 October
Mon 9.00 - 19.00
Tue 9.00 - 19.00
Wed 9.00 - 19.00
Thu 9.00 - 19.00
Fri 9.00 - 19.00
Sat 9.00 - 19.00
Sun 9.00 - 19.00
This town is built on the banks of the river Seulles, hence the name of the new community of Creully-sur-Seulles, regrouping since 2017 the communities of Creully, Saint-Gabriel-Brécy and Villiers-le-Sec.
Its history starts with the Viking settlement of Normandy. A descendant of Rolon founded a first fortress in Creully, which over the years became the seat of one of the most important baronies of Normandy. Today this fortress is considered one of the oldest and most important of the Calvados.
The architecture of the fortress presents strong similarities with the church of Saint-Martin of Creully, whose construction, contemporary to the fortress, goes back to the 12th century.
The Romanesque architecture is still visible today, even if it was modified in the 15th century and again in the 19th century when the church was restored.
Exploring the church of Saint-Martin of Creully enables us to discover an important and impressive Romanesque decor, originating in the medieval books of images. Whether it is on the outside, or the inside the building, numerous carved heads accompany the visitor during their visit. The characteristic motifs of the Norman Romanesque decor are also visible such as godrons or zig-zags over the arches.
To this architecture should be added latter elements such as the inserted tomb of Antoine III of Sillans,lord of Creully in 1641, the octagonal 18th century tower, or the 19th century porch, whose tympanum represents Saint-Martin.
The church is protected as Historical Monument since 1st March 1879.
Cette statuette en calcaire date du XVIIe siècle. Elle proviendrait de la chapelle du Château de Creullet (à la sortie de Creully en direction de Crépon, à ne pas confondre avec le château-fort tout proche). La vie de cette sainte se fonde sur une légende : jetée dans une fosse par un gouverneur à qui elle se refusait, elle fut engloutie par un énorme dragon qu’elle tua grâce au crucifix qu’elle tenait. C’est la raison de la présence sous ses pieds de ce dragon cracheur de feu, une manière assez simple de reconnaitre une statue de sainte Marguerite. Après cet épisode, elle subit un martyr assez corsé et, comme souvent, riche en rebondissements !
En chêne. Il provient de l’église toute proche de Coulombs où un autre confessionnal identique demeure. En l’observant attentivement, on peut reconnaitre les ornements décoratifs de son époque, le XVIIIe siècle : des lignes courbes harmonieuses, d’élégants pots à feux aux extrémités, de belles palmes, des petits crochets finement découpés. Si un confessionnal a 3 loges, c’est certes pour une raison d’harmonie visuelle, mais également pour faciliter son utilisation : le confesseur se tient au milieu dans la loge fermée d’une porte, et les pénitents prenaient place latéralement. Chacun des deux pénitents peut voir le visage du confesseur par une petite grille.
Aujourd’hui installée sur un ancien bénitier (une gravure du XIXe la représente sur un socle mural à cette même place), cette Vierge à l’Enfant du XVIIIe siècle, en calcaire, est sculptée sur un modèle assez courant dans la région. On trouve des statues très proches stylistiquement dans les églises de Ouistreham, Grimbosq, Saint-Quentin de la Roche à Soumont-Saint-Quentin, ou la chapelle de Cesny-Bois-Halbout : position imposante de la Vierge, enfant Jésus habillé d’une longue tunique, main de la Vierge le soutenant assis, visages poupons. L’hypothèse d’un même atelier peut être soulevée sans certitude.
Jusqu’au XIXe siècle, 2 tombeaux se faisaient face : celui d’Antoine de Sillans (1507-1570 environ), seigneur et baron de Creully, détruit lors de la construction de l’actuelle chapelle nord au XIXe siècle, mais dont l’épitaphe transférée au pied de l’autre tombeau est encore visible. Ce dernier est celui d’Antoine III de Sillans, marquis de Creully, décédé en 1641. Un témoin du XIXe siècle parle des armoiries de la famille de Sillans couronnant le tombeau, buchées à la Révolution, et tenues par 2 anges en pleurs. Il précise que si quelqu’un lit ses lignes, il devrait avoir l’idée de les rétablir. On constate qu’il fut exaucé. La marque d’Antoine III est encore visible dans l’église : il fit faire le caveau situé sous le chœur, et au château : les murs et le pavillon du jardin, les écuries, une des tourelles et la chambre dorée.
Les graffitis ne sont pas l’apanage des graffeurs du XXe siècle, ils existent depuis toujours ! Littéralement, un graffito est une inscription ou un dessin « gravé » dans la pierre. Et autant dire que le calcaire de Caen et de Creully, très tendre, a favorisé ce mode d’expression. Sur toute la côte, et dans certains villages de l’intérieur, des graffitis marins existent. On peut penser qu’ils sont les ancêtres des plaques ex-voto en marbre que l’on peut aujourd’hui voir dans les églises, et qu’ils étaient faits par les familles des marins pour demander ou remercier d’une protection, ou confier un navire disparu à la prière des fidèles. De beaux exemples sont visibles sur le mur extérieur de l’église, côté rue. Ils représentent des navires assez importants, pourvus de 3 mats pour l’ensemble. On y voit également des rangs de canons rappelant les silhouettes des vaisseaux. Ce ne sont clairement pas des bateaux de pêche, pourrait-il y avoir un lien avec les navires de la bataille de la Hougue en 1692 ?
3 personnages ornent cette verrière. A gauche, on retrouve sainte Marguerite et ses attributs (le dragon gueule ouverte à ses pieds, le crucifix, et la palme que tiennent tous les saints ayant subi un martyre). Au centre, saint Martin représenté en évêque (il fut évêque de Tours) : grand évangélisateur de l’ancienne Gaule, il est par dès lors patron de très nombreuses églises dont celle-ci. On le retrouve sculpté en train de partager son manteau avec un mendiant au-dessus du porche principal. A gauche, saint Clair, ermite et abbé du VIIe siècle, il tient lui aussi la palme des martyrs puisqu’il fut décapité. Si ce vitrail n’est pas signé, une autre baie du chœur porte la marque de Louis-Victor Gesta (1828-1894) maitre-verrier à Toulouse, le même qui exécuta également certains vitraux de l’église toute proche de Coulombs.