01 April - 31 Oktober
Mo 9.00 - 19.00
Di 9.00 - 19.00
Mi 9.00 - 19.00
Do 9.00 - 19.00
Fr 9.00 - 19.00
Sa 9.00 - 19.00
So 9.00 - 19.00
01 November - 31 März
Mo 9.00 - 17.00
Di 9.00 - 17.00
Mi 9.00 - 17.00
Do 9.00 - 17.00
Fr 9.00 - 17.00
Sa 9.00 - 17.00
So 9.00 - 17.00
L'humble mais néanmoins délicat portail roman de l'église est en plein cintre, sans tympan mais avec un arc retombant sur des pieds-droits. Son archivolte, ornée d'un rang de feuilles d'acanthes, retombe sur deux tailloirs ornés de billettes formant un damier, soutenus par deux chapiteaux reposant sur de fines colonnes. les chapiteaux sont ornés de personnages et d'animaux. Les détails de ce portail comportent de nombreuses traces de polychromie qui donnent une idée de l'éclat coloré de ces éléments décoratifs.
Portail classé à l'inventaire des monuments historiques le 3 mars 1986.
Primitivement de plan basilical avec une voûte en plein cintre, deux collatéraux et une abside semi-circulaire, l'église fut incendiée pendant les guerres de religions. On remplaça les voûtes par une charpente lambrissée et l'on fit probablement disparaître, à cette époque, les piliers devenus inutiles et l'on édifia le choeur gothique à chevet plat. Cet espace est éclairé par une grande verrière à meneaux ornée d'un vitrail du XIXe siècle représentant la vierge couronnée portant son Enfant entouré de sainte Anne et de saint Joseph. La clef de voûte présente le Christ en gloire, assis sur un arc en ciel et entouré d'anges musiciens.
La défunte est donc inhumée debout. Elle porte l'inscription gravée autour d'un écusson: "Cy-gist Regnée de Préfontaine, fille de Jehan de Préfontaine et de Catherine de Tavannes, dame de Varchamps, de la Coulonne et de Beaumont en partie, laquelle mourut en septembre 1527".
Le premier est comme un lion et désigne Marc. Le deuxième est comme un jeune taureau et est le symbole de Luc. Le troisième à un visage d'homme et représente Matthieu. Le quatrième est comme un aigle en plein vol et représente Jean.
Les fonts baptismaux ont été réalisés à partir des vestiges d'un monument funéraire de René d'Amoncourt, abbé de de la Ferté au XVIe siècle. Le pilier hexagonal est garni d'un double rang de niches dans lesquelles étaient placées des statuettes en haut-relief représentant des personnages tenant des phylactères. Sur la paroi, une gloire de stuc met en scène la colombe de l'Esprit-Saint jaillissant des nuées célestes avec trois anges polychromes.