Le maître-autel
Les pièces principales du mobilier de l'église ont été sculptées en bois de chêne, de 1713 à 1724, par maître Jean Georges Scholtus de Bastogne dans un style de transition entre les styles Louis XIV et Louis XV. Il est également l'auteur des deux autels latéraux, de la chaire, des statutes (dont il ne reste que celle de la Vierge douloureuse) et du reliquaire.
Le maître-autel est imposant et forme une belle pièce, composée notamment de colonnes latérales rappelant les instruments de la Passion et de six grandes statues en chêne.
L'ensemble de l'ornementation du retable manifeste une idée très nette : la glorification de l'église.
Autel de la Sainte Vierge (à droite)
Contrairement à ce qui se voit dans les autres églises, l'autel de la Sainte Vierge se trouve à droite.
Au centre du retable est placée une grande statue de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs. Elle est représentée debout, sans le corps exsangue du Sauveur.
Autel de la Sainte Croix (à gauche)
Au centre du retable, une statue du Christ ressuscité ; plus haut, deux anges tenant chacun une croix ; dans une niche, une petite statue de saint Jean-Baptiste et enfin, plus haut, une statue de saint Georges.
Le reliquaire (sur l'autel de la Sainte Croix)
Cette châsse réalisée au début du XVIIIe siècle par maître Scholtus est un coffret en bois sculpté de forme rectangulaire. Sur le pourtour s'ouvrent des loculi circulaires à travers lesquels apparaissent les reliques. En 1865, trois des reliques (considérées comme authentiques) ont pu être exposées ; une parcelle de la Sainte Croix, une relique de saint Pierre et une de saint Laurent.
La chaire de vérité
Elle est telle qu'elle est sortie des mains de maître Scholtus. Les fiugres des quatre évangélistes sont sculptées sur les panneaux. Au-dessus de l'abat-voix se trouve un saint Michel terrassant le démon.
Trois supports sculptés dans la galerie
Remarquez les trois vieilles figures en bois qui soutiennent la loggia.